Quatrième rassemblement ce mercredi (22 février 2017) après midi et encore une fois la manifestation s'est terminée par des affrontements et de la casse
Du calme rive droite
Lancé sur les réseaux sociaux, un appel à se rassembler à 16h30 au Théâtre des Arts de Rouen, en bas de la rue Jeanne d'Arc a été entendu : entre 250 et 300 personnes étaient présentes "pour Théo" et pour "dénoncer les violences policières". D'abord dans le calme.D'importants effectifs des forces de l'ordre étant mobilisés aux alentours pour contenir tout débordement et attaques de magasins comme le mercredi précédent, rive gauche, dans le quartier Saint-Sever et le samedi 11 février dans les rues piétonnes de Rouen.
Préventivement, des contrôles ont été effectués ce mercredi autour du théâtre des Arts, en amont du rassemblement. Selon la police, une dizaine de personnes a été interpellée, des personnes trouvées en possession d'armes.
VIDEO : le reportage de la rédaction de France 3 Normandie sur la manifestation de ce mercredi 22 février 22 février et une interrogation : "Qui sont ces manifestants?"
Des affrontements rive gauche
Après un rassemblement dans le calme, une partie des manifestants a décidé de franchir la Seine en empruntant le pont Jeanne d'Arc pour aller rive gauche en direction de l'hôtel de police.Des gendarmes mobiles, déployés en renfort du dispositif de maintien de l'ordre bloquaient le passage vers la place Joffre et ont dirigé le cortège sur le quai Cavelier de la Salle, en direction du pont Guillaume le Conquérant. C'est sur ce quai haut de la rive gauche, à l'intersection de la rue de Blosseville (au bout de laquelle se trouve l'hôtel de police) que des pierres ont été jetées sur des policiers par quelques jeunes déterminés et violents.
Les forces de l'ordre ont alors fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Le cortège s'est ensuite déplacé le long de la Seine jusqu'aux abords du pont Flaubert, en passant devant le hangar 106. Un abribus a été dégradé.
C'est au pied du pont Flaubert que les manifestants se sont finalement dispersés.