Très violent, un jeune homme en état d'ivresse a également cassé une vitre d'une voiture de police
Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars 2019, à 3h30 du matin, un équipage de Police-Secours est envoyé par le "central" place du Vieux-Marché, dans le cœur historique de Rouen pour une intervention, suite à l'appel d'un riverain.
En survêt au milieu de la rue
Rue Jeanne d'Arc, la voiture de police tourne et s'engage dans la rue du Gros-Horloge. Presque arrivée place du Vieux-Marché, elle stoppe : un passant se place au milieu de la chaussée. Un jeune homme, habillé d'un survêtement de sport aux couleurs d'une célèbre équipe de football, au lieu de s'écarter, s'approche de la voiture et commence à taper sur l'aile avant droite, puis sur la portière.Un des policiers baisse sa vitre et demande au jeune homme de s'écarter pour laisser le passage afin d'aller sur le lieu de l'intervention. Le passant, visiblement en complet état d'ivresse, répond par des insultes et ne bouge pas.
Interpellé
C'est en trop. Les policiers sortent de leur voiture et procèdent à l'interpellation de cet énergumène.Il s'agit d'un habitant de Petit-Quevilly âgé de 19 ans. Très agité, il bouge dans tous les sens pour tenter d'empêcher qu'on lui passe les menottes. Les insultes continuent. Y compris à l'intérieur de la voiture de police qui l'emmène maintenant sur la rive gauche, au commissariat central.
De violents coups de pieds
Mais le trajet se passe mal. L'interpellé s'énerve, tape sur le siège puis mord un gardien de la paix qui tentait de le maintenir contre le fauteuil.Puis le jeune Quevillais crache du sang sur les policiers et, avec force, tape avec ses pieds sur l'une des vitres arrière et arrive finalement à la briser…
Puis, avec ses jambes, il essaie de prendre et de serrer la tête des policiers.
Maîtrisé, et une fois arrivé à l'hôtel de police, il menace de mort et insulte les policiers, puis refuse de se soumettre à la mesure de son alcoolémie en voulant pas souffler dans l'éthylomètre.
Il est placé en garde à vue pour outrage, rébellion, violence sur personne dépositaire de l'autorité publique et dégradation volontaire de bien public.