Mercredi 17 octobre, une dizaine de Rouennais sont montés à bord du véhicule sans chauffeur du Rouen Normandy Autonomous Lab, au technopôle du Madrillet. Nous avons embarqué avec l'une d'entre eux.
C'est une nouvelle étape vers la mise en circulation des voitures autonomes. Mercredi, onze volontaires ont testé une voiture Zoé électrique sans conducteur, sur un parcours de 1,6 km dans le quartier du Technopôle du Madrillet, à Saint-Etienne-du-Rouvray.Pour la première fois, les autos sans chauffeur ont roulé au milieu de la circulation classique. A l'avant, deux "superviseurs" du projet Rouen Normandy Autonomous Lab prêts à intervenir en cas de problème. Nous avons embarqué à bord, à l'arrière, avec la "pionnière" Frédérique, 37 ans, chargée de mission à l'Assurance Maladie :
Objectif de ces tests : récolter les impressions des futurs usagers de ce service de transport à la demande en véhicule autonome.
Nous souhaitons recueillir l’avis d’habitants, de salariés, d’étudiants de la zone du technopole du Madrillet sur l’ensemble du système : l’application, la vie à bord, le tour, l’environnement, les infrastructures, les véhicules, l’accueil etc, explique Frédéric Saffroy, coordinateur du projet pour Transdev. Dans un projet de cette envergure, l’enjeu technique est important mais l’enjeu social est aussi crucial.
Quatre voitures Zoé, de la marque Renault, sont actuellement en cours d'expérimentation. A terme, elles pourront accueillir un ou deux passagers, à l'arrière, pour rouler sur trois boucles prédéfinies dans le secteur du technopôle. Pour monter à bord d'une voiture autonome, il faudra au préalable la commander via une application dédiée : "Mobibot", puis se rendre à l'un des points d'arrêt.
Mise en service prévue fin 2018
Mercredi, le test s'est déroulé sur une portion réduite de la première boucle, dite 'universitaire', qui devrait être mise en service d'ici la fin de l'année, selon Frédéric Saffroy. Quelques problèmes techniques ont retardé les essais, mais la voiture a suivi son trajet comme prévu, à 30km/h.
Au total, environ 50 habitants ont été sélectionnés pour donner leur avis. Les résultats du test seront ensuite transmis au gouvernement afin de valider l'étape suivante de l'expérimentation : l'ouverture du service au public.