Vague d'indignations après la violente agression homophobe à Rouen

L'agression homophobe dont a été victime un jeune homme normand a suscité lundi de nombreuses réactions, notamment dans les milieux associatif et politique. 

Société
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Quatre jours après la violente attaque homophobe dont a été victime un jeune homme à Rouen, son témoignage très dur et les images de ses stigmates suscitent l'indignation. 
 
Dimanche, Romain (un prénom d'emprunt, NDLR) a témoigné de son agression, photos à l'appui, auprès du site LGBT+ Gayviking. Puis il s'est confié, de façon anonyme, à BFM TV, en dévoilant les nombreuses marques qu'il porte de son agression, au visage, sur les mains et sur le torse.

Le président de la République a annoncé lundi soir par tweet des "mesures concrètes".
Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, a pour sa part dit avoir appelé la victime. Il se rendra mardi soir au siège de l'association SOS Homophobie.
Plus largement, la diffusion de ces images choquantes fait réagir les internautes, associations et politiques au niveau local et national. 
 
La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa assure son "soutien aux personnes courageuses qui ouvrent les yeux de toute la société" :
Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, affirme que "les coupables seront retrouvés et jugés" :
Députée de Seine-Maritime, Annie Vidal "condamne fermement cette agression homophobe" : 
Interrogé par l'AFP, le procureur de la République Pascal Prache a "confirmé" qu'une "enquête est en cours", pour agression homophobe, séquestration et extorsion.

Cette nouvelle agression intervient dans un contexte de hausse des actes homophobes, dénoncés par les associations. Dimanche 21 octobre, 2 500 personnes ont manifesté à l'initiative de deux associations, SOS Homophobie et l’Inter-LGBT, à Paris avec pour mot d’ordre : "L’homophobie n’a pas sa place dans la République."

En 2017, SOS homophobie avait constaté une hausse de 4,8% des actes LGBTphobes. Une tendance à la hausse déjà constatée en 2016 (+19,5 % des actes). Toujours selon cette association, on dénombrerait donc 1 agression physique homophobe tous les 3 jours en France en 2017.

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