Le projet d'abattage de 60 hectares de la forêt du Madrillet pour agrandir le technopôle est suspendu. Le président de la métropole de Rouen Normandie a décidé d'un moratoire. Un collectif d'associations environnementales était farouchement opposé à ce projet qui sucitait la polémique.
A Saint-Etienne du Rouvray, la forêt peut respirer. Les arbres seront finalement préservés. Le projet d'abattage de 60 hectares de la forêt du Madrillet pour agrandir le technopôle est suspendu. Le président de la métropole de Rouen Normandie a tranché et a décidé d'un moratoire.
La lutte contre l'artificialisation des sols fait désormais partie des priorités environnementales et il n'est plus question de bétonner plus un environnement déjà très impacté.
En réalité, les habitants du quartier ont leurs habitudes depuis longtemps dans cette forêt, pour les activités sportives, les promenades, et ils saluent désormais cette décision qui les rassure pour l'avenir de leur hâvre de paix."on a certes besoin de développer le Madrillet pour accueillir les bonnes activités, mais on n'a pas besoin pour cela de déforester. Il reste encore 70 hectares de foncier disponible."
Une mobilisation active et des pétitions pour sauver la forêt
Mais les plus satisfaits sont à chercher du côté des associations environnementales qui se battaient depuis le début du projet immobilier. Un collectif avait ces derniers temps enchaîné les manifestations contre la construction d'un nouvel écocampus certes boisé, mais qui impliquait l'abbatage de nombreux arbres.
Une première victoire politique pour les "Verts" métropolitains
Derrière ce revirement, les élus écologistes de la Métropole saluent cette première victoire comme un symbole du nouveau virage "vert" qu'ils souhaitent défendre au sein de l'agglomération.
"On ne touchera pas aux arbres et la deuxième étape sera une modification du plan local d'urbanisme où l'on reclassera ces espaces en zones naturelles et non plus urbanisables"
Une première tranche de chantier sur 4 hectares avait bien démarré et elle devrait donc être achevée. Mais à l'avenir, les espaces déjà construits devraient pouvoir faire l'objet d'une étude plus large afin d'éviter des doublons en matière d'infrastructures, notamment hôtelières.