Direction la côte d’Albâtre. Ici finit la terre. Ici commence le monde marin. Les falaises en dessinent la frontière. Ces grandes murailles de craie et de silex que la pluie, le vent, le ressac sculptent et façonnent. Pour beaucoup d’entre nous elles sont le décor de nos virées de bord de mer. Nous vous proposons d’arpenter ces paysages qui évoluent au gré du temps.
Si la Normandie est une des plus belles régions de France, ses falaises typiques n'y sont pas pour rien. Principalement constituées de craie, elles surlignent en blanc la frontière qui sépare terre et mer mettant en exergue le contraste et la richesse de notre pays. Mais elles sont aussi un livre ouvert sur le passé pour les géologues. Aujourd'hui, notre journaliste François Pesquet vous embarque à la découverte de nos falaises sous toutes leurs coutures.
Le GR 21 est un chemin de randonnée qui longe le littoral. Surplombant la mer, la balade est magnifique. François y rencontre Daniel et André, deux amoureux de la nature qui balisent chaque année ce sentier et l'entretiennent régulièrement. Il faut dire que la sécurité est primordiale si près du vide.
Moi j’aime demander aux gens d’où ils viennent et où ils vont. Et à ce moment-là, ce sont des rencontres humaines, c’est un véritable bonheur.
Daniel
Les falaises qui rythment la marche des randonneurs ont un tout autre intérêt pour les géologues. Elles sont telles des livres ouverts leur permettant de remonter le temps, loin, très loin en arrière. À l’époque où cette roche était encore sous la mer. C’était il y a environ 80 millions d’années, juste avant l’extinction des dinosaures comme nous l’explique Claire Myr, géologue et ingénieur en risques naturels et littoral.
Comme elle nous l'explique, à l'époque 300 mètres d'eau se trouvait au-dessus de ses falaises pour permettre le processus de dépôt des squelettes de micro-organismes qui est la cause de la formation des strates de ces falaises. On estime que pour déposer 2 centimètres de craie sur la falaise, il faut environ 1000 ans.
Mais le rôle du géologue, c’est aussi d’estimer les risques en analysant l’évolution des falaises dans le temps et ainsi prévenir le danger. D'ailleurs, comme Claire le rappelle aux promeneurs, il ne faut jamais se balader juste en dessous car il est fréquent qu'un morceau plus ou moins grand se détache des ces énormes amas de calcaire. Elles sont telle des livres ouverts leur permettant de remonter le temps, loin, très loin en arrière. À l’époque où cette roche était encore sous la mer. C’était il y a environ 80 millions d’années, juste avant l’extinction des dinosaures comme nous l’explique Claire Myr, géologue et ingénieur en risques naturels et littoral.
Comme elle nous l'explique, à l'époque 300 mètres d'eau se trouvait au-dessus de ses falaises pour permettre le processus de dépôt des squelettes de micro-organismes qui est la cause de la formation des strates de ces falaises. On estime que pour déposer 2 cm de craie sur la falaise, il faut environ 1000 ans.
Mais le rôle du géologue, c’est aussi d’estimer les risques en analysant l’évolution des falaises dans le temps et ainsi prévenir le danger. D'ailleurs, comme Claire le rappelle aux promeneurs, il ne faut jamais se balader juste en dessous car ils est fréquent qu'un morceaux plus ou moins grand se détache des ces énormes amas de calcaire.
Les falaises sont encore plus belle vues depuis la mer. Dans cette quatrième et dernière partie de reportage, François embarque à bord d’un petit catamaran accompagné de Tanguy, un skipper aguerri qui sait lire les vents atypiques de ces falaises. Ensemble ils en prennent plein la vue comme vous pouvez le voir ci-dessous.
On y navigue, on le traverse, on l’ausculte, on y vit. Comme le rappelle François, ce littoral est un terrain partagé, un espace commun dont il faut prendre soin.