Travail, école, nounous : quelles règles sanitaires s'appliquent pour la rentrée du lundi 3 janvier

Des millions de Français vont retrouver ce lundi 3 janvier le chemin du travail et de l'école alors que le variant Omicron fait s'envoler le nombre de contaminations. Les "nouvelles" règles de cette rentrée sont dévoilées jusqu'aux dernières minutes.

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Le ministre de la santé avait parlé d'un "raz-de-marée". Les chiffres communiqués ces derniers jours ne semblent pas le faire mentir. La barre des 200 000 cas quotidiens positifs à la covid-19  est désormais franchie. En Normandie, le taux d'incidence a doublé en l'espace de trois jours et la Seine-Maritime a dépassé les 1000 cas pour 100 000 habitants. Les épidémiologistes évoquent un pic épidémique qui "devrait culminer à la mi-janvier".

Les deux prochaines semaines s'annoncent donc sous très haute tension et c'est dans ce contexte que des millions de Français vont retrouver ce lundi le chemin du travail et de l'école. Pour autant, le gouvernement souhaite éviter un reconfinement et place la vaccination au coeur de son plan d'action de lutte contre l'épidémie. Les règles sanitaires qui régissent notre quotidien, professionnel ou scolaire, font l'objet d'adaptation. Et ce jusqu'aux dernières minutes, à l'image des dernières annonces faites ce dimanche matin dans les colonnes de nos confrères du JDD (accès réservé aux abonnés) par le ministre de la santé Olivier Véran.

Pas d'isolement pour les cas contacts vaccinés

Dans le monde du travail, le gouvernement impose aux entreprises un minimum de trois jours télétravaillés (sur cinq jours) pour les postes qui le permettent. Si l'épidémiologiste et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet estime que cette mesure devrait jouer "un rôle important" dans la réduction du pic épidémique, elle n'empêchera pas les contaminations, à commencer par ceux qui ne peuvent pas exercer à leur domicile.

Or la forte contagiosité d'Omicron fait craindre une explosion de l'absentéisme, une crainte soulvée dès la mi-décembre par le Conseil scientifique lui-même qui envisageait mi-décembre un possible assouplissement des règles d'isolement. Ces "nouvelles" règles, Olivier Véran les a dévoilées ce dimanche et entrent vigueur ce lundi 3 janvier :

  • un isolement de sept jours pour les personnes vaccinées positives à la covid-19, quel que soit le variant. Un sortie sera possible au bout de cinq jours avec un test négatif.
  • un isolement de 10 jours pour les personnes non vaccinées positives à la covid-19, quel que soit le variant. Un sortie sera possible au bout de sept jours avec un test négatif.
  • Pas d'isolement pour les cas contacts vaccinés (avec rappel) mais trois tests à effectuer : le jour de l'annonce, deux jours plus tard et quatre jours plus tard. "En apportant la preuve de votre premier dépistage à J0 en pharmacie, vous recevrez gratuitement tous les autotests nécessaires à votre suivi", indique Olivier Véran
  • un isolement de sept jours pour les cas contacts non vaccinés

Un délai raccourci pour la troisième dose

La pression est donc moindre pour les personnes vaccinnées, à condition d'avoir effectuer shéma vaccinal complet c'est à dire avec la dose de rappel. A partir du 15 février, il faudra avoir effectué sa dose de rappel quatre mois après la précédente injection pour pouvoir continuer à bénéficier du pass vaccinal (que le gouvernement souhaite instaurer à partir du 15 janvier).

Rien ne change à l'école ?

Le jeudi 30 décembre, les syndicats d'enseignants sont ressortis particulièrement remontés d'une réunion au ministère de l'Education nationale. Contrairement à certains de ses voisins, la France a décidé de ne pas reporter la rentrée scolaire. Pour autant, associations de parents d'élèves et enseignants s'accordaient en fin de semaine pour dénoncer le "flou" entourant les modalités sanitaires de cette rentrée du 3 janvier.

Si on recensait, à la veille des vacances, 3150 classes fermées et que le taux d'incidence des 6-10 ans avoisine les 800 cas pour 100 000, le protocole sanitaire reste, pour l'heure, inchangé : le niveau 3 dans les écoles et le niveau 2 dans les collèges et lycées avec 100% des cours en présentiel. La fermeture d'une classe reste conditionnée à l'apparition de trois cas positifs au sein de celle-ci, comme c'est le cas depuis le 29 novembre (auparavant, un seul cas entrainaît une fermeture). 

Pas de gros changement en perspective donc dans les établissements scolaires. Vendredi, le ministre de l'Education nationale publiait néanmoins quelques recommandations sur son site internet comme l'annulation des réunions avec les parents d'élèves ou le report des voyages soclaires et des sorties scolaires lorsque celles-ci se déroulent dans un espace clos (cinéma par exemple). Seule annonce concrète en ce jour de la Saint-Sylvestre : si un enseignant absent n'est pas remplacé, ses élèves ne pourront pas être répartis dans les autres classes. Un beau casse-tête en perspective pour les parents qui devront faire garder leurs enfants.

Trois tests pour les cas contacts de moins de 12 ans

Mais toujours aucune précision sur les règles d'solement des enfants dignostiqués positifs. Avant ce dimanche. "Nous appliquerons aux enfants les mêmes règles que pour l'ensemble de la population : sept jours d'isolement pour les cas positifs", indique Olivier Véran. Pour les cas contacts, trois tests conscutifs permettront de retrouver la salle de classe, ajoute le minsitre de la santé. En fin de journée ce dimanche, le ministère de la santé et des solidarités a précisé ces modalités. Les moins de 12 ans devront faire se faire tester le jour où ils apprennent qu'ils sont cas contact. Si le résultat est négatif, ils pourront revenir en classe. Ils devront également, comme les adultes vaccinés, se faire de nouveau tester  à J+2 puis J+4. Et comme les adultes, les autotests seront pris en charge par l'assurance maladie et délivrés gratuitement en pharmacie après avoir présenté la preuve d'un premier test (à J0).  

Plus d'enfants chez les nounous ?

Sans doute pour pallier les problèmes de garde qui risquent de survenir dans les prochaines semaines, le gouvernement a autorisé par décret les assistants maternels à accueillir plus d'enfants. Habituellement, la limite est fixée à quatre enfants. " L'assistant maternel exerçant à son domicile ou en maison d'assistants maternels est autorisé à accueillir jusqu'à six enfants simultanément. Lorsque l'assistant maternel exerce à son domicile, le nombre de mineurs de tous âges placés sous la responsabilité exclusive de l'assistant maternel présents simultanément à son domicile ne peut excéder huit, dont au maximum quatre enfants de moins de trois ans."

Cette extension de l'accueil est conditionné " au respect de conditions de sécurité suffisantes". La "nounou" doit également prévenir les parents des enfants qu'elle accueille d'ordinaire ainsi que le Conseil départemental dont elle dépend. Cette mesure entre en vigueur ce lundi 3 janvier.

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