Après l’explosion d’un Ulm en vol vendredi 29 juin près de Limoges, les enquêteurs évaluent toutes les pistes y compris celle de la présence à bord d'une cartouche de propulsion d'un parachute
Un hélicoptère anglais s’est posé à Limoges-Bellegarde vendredi matin quelques minutes avant que le Jabiru de Roger Hayes et de son fils Andy n’atterrisse à son tour au même endroit
Cette coïncidence n’est pas forcément de nature à éclaircir le mystère autour de l’explosion en vol de cet appareil qui a fait deux morts- le père et son fils- qui effectuaient un périple touristique au départ de Cherbourg (Manche) et se dirigeaient vers Rodez (Aveyron).
##fr3r_https_disabled##Une des hypothèses émises est que l’Ulm aurait pu être fortement perturbé par le vol de l’hélicoptère s’il s’était trouvé dans son sillage immédiat. Une enquête devrait être confiée au B.E.A ( bureau enquête analyse) basée au Bourget.
La direction générale de l’aviation civile ne disposerait pas d’image radar pour cet accident. Il est peu probable que la météo soit responsable d’une faute de pilotage, même si une « purée de pois » avait empêché le même jour et à la même heure à un hélicoptère de secours de décoller depuis Egletons (Corrèze).
Une autre hypothèse est avancée dans un article du « Daily Mail » qui cite un porte-parole de la gendarmerie, M. Thierry Soulier. Certains aéronefs sont équipés de cartouches remplies d’un produit explosif pour lancer un parachute. Mais aucune trace d’un équipement semblable n’a été retrouvée lors des premières recherches.
L’identité des victimes
Le quotidien anglais apporte d’autres précisions sur l’identité des deux victimes. Roger Hayes était âgé de 75 ans et vivait dans le Devon, en Angleterre. Son fils Andy ( 39 ans) vivait à Birmingham.