65 000 spectateurs au bord de la Charente pour la mise à l'eau de l'Hermione

La réplique de la frégate sur laquelle La Fayette avait embarqué en 1780 a suscité un formidable engouement du public

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Tiré par deux remorqueurs, l'Hermione est sortie vendredi 6 juillet 2012, peu après19h40, sans mât, ni voile, ni gréement, de l'étroit chenal qui a abrité son chantier depuis 1997.

Cette mise a l'eau historique a été saluée par vingt-et-un coups de canon, en présence du ministre des Transports et de l'économie maritime, Frédéric Cuvillier.

Le lancement a bien failli connaitre quelques soucis de dernière minute, comme le montre ce reportage de France 3 Poitou-Charentes, mais tout s'est bien terminé:



Après ce premier test de navigation, la frégate-longue de 65 mètres et large de 11 mètres- regagnera samedi un autre bassin de construction navale mieux adapté pour la poursuite du chantier.

Le coup du chantier est évalué à 23 millions d'euros, soit le double du budget prévu. Des dizaines d'artisans venus de toute la France, mais aussi d'Angleterre, d'Allemagne, d'Espagne et de Suède y ont été associés.

A l'horizon 2015, l'Hermione va entreprendre la traversée jusqu'à Boston avec un double équipage français et américain. C'est en effet la ville où La Fayette, âgé de 23 ans, avait débarqué pour combattre aux côtés des insurgés américains contre les troupes britanniques.



Quand les chênes du Limousin étaient utilisés par l'arsenal de Rochefort
La coque de l'Hermione représente près de mille mètres cubes de chêne oeuvré. Cela représente des centaines d'arbres bien plus que centenaires qu'il a fallu faire venir essentiellement de l'ouest de la France. Autrefois le chêne de l'arsenal de Rochefort provenait d'Anjou, du Berry, du Bourbonnais et aussi du Limousin. Les grumes étaient alors acheminées essentiellement par voie d'eau. A noter qu'une véritable route existait il y a deux siècles reliant le Périgord, le Limousin et l'Angoumois à Rochefort pour transporter, non seulement le chêne pour la construction navale, mais aussi les tonneaux et les canons fabriqués dans les forges périgourdines vers l'arsenal.

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