Le secrétaire départemental du Front national et un autre militant du parti comparaissent aujourd'hui pour violences sous la menace d'une arme et violences avec arme.
Ces militants d'extrême droite avaient été interpellés dans la nuit du 1er au 2 avril 2012. Après une réunion de la section locale du parti, Vincent Gérard, figure départementale du FN, et trois autres personnes s'étaient rendus au "Duc Etienne", bar du centre ville de Limoges. Selon le gérant de l'établissement, ils étaient arrivés alcoolisés et s'étaient montrés agressifs. Le gérant a été molesté, blessé d'un coup de matraque.
Les trois hommes avaient été placés en garde à vue et renvoyés en correctionnelle. Vincent Gérard est poursuivi pour "violences sous la menace d'une arme" et celui qui a usé de la matraque pour "violences avec arme".
Vincent Gérard avait été candidat aux élections régionales de 2010 ainsi qu'aux cantonales en 2011. Il comptait se présenter aux législatives, dans la 1ère circonscription de Haute-Vienne.
Quelques jours après les faits, Marine Le Pen a déclaré que s'il était condamné, le secréraire départemental de son parti serait démis de ses fonctions.