Deux ans et demi après son départ des Girondins, Marouane Chamakh pourrait revenir dans son club formateur cet hiver. Mais le salaire du très intermittent du spectacle à Arsenal pose problème.
Le président des Girondins de Bordeaux a de la suite dans les idées. En décembre dernier, il avait fait savoir à son ancien joueur que la porte du club lui était ouverte s'il voulait revenir. A l'époque, Maraouane Chamakh avait refusé car il espérait encore s'imposer chez les Gunners. Mais une année blanche plus tard, l'international marocain est porté disparu. Il n'est même plus sur les feuilles de match de l'équipe londonienne. Aucune apparition en championnat cette saison, juste un bout de match en coupe de la ligue et c'est tout. L'enfant d'Aiguillon a même perdu sa place en sélection marocaine. A un an et demi de la fin de son contrat, l'ancien attaquant de Bordeaux ne peut plus se satisfaire de cette situation et Jean-Louis Triaud le sait bien. Il a donc de nouveau relancé Marouane Chamakh en vue du mercato hivernal (du 1er au 31 janvier 2013).
Trop cher?
Selon son entourage professionnel et familial, le joueur s'interroge. Il n'a encore rien décidé car il se sent très bien à Arsenal même s'il y joue les utilités. Cependant, son représentant confirme que s'il doit revenir en France c'est pour Bordeaux et nulle part ailleurs. Mais la volonté des dirigeants des Girondins pourrait se heurter à la réalité économique. Marouane Chamakh touche plus de 200 000 euros nets mensuels chez les Gunners, un salaire inabordable pour un club Bordelais qui compte ses euros. Alors à moins d'une prise en charge du salaire par Arsenal en cas de prêt ou d'une baisse des émoluments du joueur de sa propre initiative s'il s'agit d'un transfert,
l'affaire semble presque impossible. Pourtant Jean-Louis Triaud y croit : " il y a une réelle possibilité".