L'avocat, Pierre Santi de plusieurs parties civiles des Pyrénées-Atlantiques va demander la poursuite de l’instruction et un procès en France.
L'avocat qui représente le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, les communes de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Bidart notamment, des pêcheurs et des associations au procès du Prestige qui s'est ouvert mardi en Espagne, va demander le renversement d'une décision attribuant la gestion exclusive de cette affaire à l'Espagne, afin d'obtenir la poursuite de l'instruction et un procès en France.
"Je vais écrire à François Hollande et à Christiane Taubira", le président de la République et la Garde des Sceaux, "en disant qu'il faut ramener la procédure en France, a assuré l'avocat. Ses clients avancent des préjudices de plusieurs millions d'euros, et veulent voir reconnaître le préjudice écologique, qui n'est pas reconnu en Espagne contrairement à la France. L'Espagne ne reconnaît pas non plus comme parties civiles les associations loi 1901, ce qui est le cas de plusieurs plaignants, a expliqué Me Santi, concluant : "Il y a un déséquilibre total de nos
droits".