Le Tour 2013, qui sera présenté demain mercredi à Paris, fait la part belle aux beautés géographiques de la France pour célébrer sa centième édition et chasser l'encombrant fantôme de Lance Amstrong
C'est une édition historique qui partira pour la première fois de Corse, le 29 juin prochain, à Porto-Vecchio.
Les quatre derniers vainqueurs de la course, l'Espagnol Alberto Contador (2009), le Luxembourgeois Andy Schleck (2010), l'Australien Cadel Evans (2011) et le Britannique Bradley Wiggins (2012), tous attendus dans la grande salle parisienne où est dévoilé le parcours, vont découvrir un parcours très esthétique, entièrement sur le sol français selon les premières indiscrétions.
Pour l'heure, seules les premières étapes ont été officialisées par Christian Prudhomme, directeur du Tour. Le Tour 2013 partira de l'île de... Beauté et commencera par une étape en ligne favorable aux sprinteurs pour la première fois depuis près d'un demi-siècle (1966).
Bastia, Ajaccio et Calvi sont les trois arrivées prévues en Corse avant le retour sur le continent et un contre-la-montre par équipes de distance limitée (moins d'une trentaine de kilomètres) à Nice. Après le départ de la côte d'Azur (Cagnes-sur-mer), la suite relève d'informations ou rumeurs plus ou moins avérées à partir des fuites
dévoilées le plus souvent par la presse quotidienne régionale.
Après les calanques de Piana, des grands sites touristiques français classés au patrimoine mondial de l'Unesco (Albi, Mont-Saint-Michel, château de Versailles) doivent être visités par la Grande Boucle. Un contre-la-montre au-dessus du lac de Serre-Ponçon, l'une des splendeurs des Hautes-Alpes, a été également évoqué à l'entrée des Alpes, durant la troisième semaine.
Sportivement, chacun devrait trouver son compte à partir de la carte imaginée par Christian Prudhomme, grand expert ès parcours malgré le demi-échec du pari de l'édition 2012. Surtout les grimpeurs, avec les Pyrénées à escalader dès la fin de la première semaine et les Alpes pour terminer.