Après trois semaines de pause en raison des matchs internationaux, le championnat reprend ses droits ce week-end. Avec un programme compliqué pour les équipes de la région lors de cette douzième journée.
Biarritz, 7ème, 24 points
Relégués à six longueurs de la dernière place européenne, également qualificative pour les phases finales du championnat, le Biarritz Olympique n'a pas de joker. Face à Bordeaux-Bègles (samedi, 18h30), la victoire est impérative et si possible avec le bonus offensif. Les basques, qui restent sur un succès convaincant face à Pepignan, sont favoris notamment grâce à la maîtrise tactique de Dimitri Yachvili et à son efficacité au pied.
Bayonne, 11ème, 20 points
C'est la grosse cote de cette journée de reprise. L'Aviron se déplace à Montpellier (samedi, 18h30), un prétendant au bouclier de Brennus. L'autre équipe basque de l'élite est loin d'être favorite face à la formation de François Trinh Duc mais elle a les moyens de créer la surprise. Sa courte défaite à Genoble ( 6-9) début novembre a montré qu'elle savait voyager. Agen, 12ème, 16 points
Au bord de la zone de relégation, les lot-et-garonnais effectuent un déplacement périlleux à Perpignan (vendredi, 20h 50). Les agenais, qui avaient longtemps résisté au Stade Français lors de la journée précédente avant de craquer en deuxième période (13-20), auront besoin d'un sans faute chez les Catalans. Le point du bonus défensif serait déjà une satisfaction.Bordeaux-Bègles, 13ème, 16 points
Après la défaite concédée à domicile il y a trois semaines contre Castres dans les dernières secondes (13-16), Bordeaux-Bègles cherche de l'oxygène. La greffe Ibanez n'a pas encore pris. L'ancien promu commet encore trop d'erreurs pour naviguer dans des eaux moins agitées. Une nouvelle claque à Biarritz sans point de bonus ferait très mal aux girondins.
Mont-de-Marsan, 14ème, 6 points
En s'imposant au Racing lors de la onzième journée, les montois ont enfin obtenu leur première victoire dans l'élite. Déjà presque condamnés à la descente, les landais veulent mourir les armes à la main. Ils reçoivent un gros morceau, Castres, le cinquième. (samedi, 18h30). A la place des tarnais, on se méfierait de l'orgueil du dernier de la classe.