Agés de 20 à 25 ans, ils appartenaient au club local comme leur compagnon, très grièvement blessé.
Ils rentraient de discothèque et le conducteur présentait un taux d'alcoolémie "assez élevé" selon le procureur.
L'accident s'est produit vers 06H30 lorsque la voiture des victimes a "délibérément" tenté de franchir le passage à niveau protégé par des barrières, baissées à ce moment-là, a indiqué à l'AFP le sous-préfet de Figeac, Mohamed Saadallah.
Pour des raisons inconnues, le conducteur du véhicule s'est engagé en "gymkana" sur la voie ferrée, a-t-il expliqué. Le conducteur du train a vu le véhicule engagé sur les rails mais n'a pas eu le temps de freiner et le choc a été très violent, a-t-il ajouté.
Trois jeunes gens, dont le conducteur, qui rentraient d'une virée en discothèque, ont été tués sur le coup. Selon les pompiers, le blessé a été éjecté de la voiture et transporté jusqu'au centre hospitalier de Limoges.
Le procureur de la République de Cahors, Nicolas Septe, a expliqué lors d'un point de presse que le conducteur du véhicule présentait un taux d'alcoolémie "assez élevé". Il a confirmé que les barrières du passage à niveau étaient fermées au moment du drame, ajoutant que la motrice avait été placée sous scellés pour les besoins de l'enquête.
Reportage : Pierre Gauthier, Jean-Sébastien Tingaud
Intervenants : Nicolas Septe, Procureur de la République de Cahors; Bernard Gonzalez, Préfet du Lot
Les deux passagers présents à cette heure matinale à bord du train, un TER effectuant la liaison entre Brive et Capdenac, son conducteur et son contrôleur, sont sortis indemnes de l'accident. Les passagers ont été acheminés par taxi jusqu'à leur destination finale, a précisé la SNCF. La rame, légèrement endommagée, est repartie dans l'autre sens vers Brive. Le trafic ferroviaire a été légèrement perturbé jusqu'à la mi-journée avec quelques suppressions de trains dont les passagers ont été acheminés par autocar.
Ce passage à niveau, un équipement classique comportant des demi-barrières automatiques, d'après Réseau ferré de France (RFF), n'a jamais connu de problème de fonctionnement, a souligné le sous-préfet, ajoutant que l'enquête devrait déterminer les raisons pour lesquelles le conducteur de la voiture s'est engagé sur la voie.
Sans se prononcer sur les circonstances de l'accident survenu samedi, RFF, gestionnaire du réseau ferroviaire, souligne que la très grande majorité des collisions entre des trains et des véhicules se produisant à des passages à niveau sont dues à un non-respect du code de la route par les automobilistes.