Affaire Amstrong : Chistophe Basson, invité sur France 3 Aquitaine, témoigne

Christophe Basson revient sur l' incident qui l'a opposé à Lance Amstrong dans le tour de France 1999. C’est en prime-time dans l’émission présentée par Oprha Winfrey que Lance Armstrong  a reconnu « avoir pris de l’EPO". 

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Christophe Bassons, grand espoir du cyclisme français dans les années 1990, a été coureur professionnel pendant six ans. Il a notamment connu l'époque Festina, où son refus du dopage l'a conduit à être ostracisé au sein du peloton. Avec en point culminant le Tour de France 1999 – où il subit la colère froide du peloton et celle plus virile de Lance Armstrong en personne, qui le force en pleine course de quitter le monde du vélo – Bassons sera considéré comme le M. Propre du cyclisme. Dégoûté, il se retirera en 2001 pour s'occuper désormais des questions de dopage. Il était l'invité aujourd'hui de l'édition de midi de France 3 Aquitaine


Les aveux de Lance Amstrong


Armstrong a expliqué avoir commencé à se doper au milieu des années 1990. EPO, testostérone, transfusions, tel était son "cocktail", notamment lors des sept Tours de France remportés consécutivement entre 1999 et 2005 et dont il a été déchu en octobre dernier. Pourquoi l'avoir fait ? "J'ai toujours été un combattant", a expliqué Armstrong par rapport à son enfance difficile.

"Quand j'ai eu mon cancer, mon but a toujours été : gagner à tout prix. (...) J'ai ensuite adopté ce comportement dans le cyclisme. Et c'est mal." Toujours selon Armstrong, la majorité du peloton était elle aussi dopée. Ce qui lui fait dire qu'il n'y a pas eu "tricherie". "La définition de tricher, c'est gagner un avantage sur un rival. Je ne l'ai pas vu comme ça. J'ai vu ça comme une façon de lutter à armes égales."


Pourquoi n'avoir jamais été pris malgré ces pratiques ?

Armstrong considère que, sous son règne, la lutte antidopage n'était alors pas aussi efficace qu'aujourd'hui, avec la généralisation des contrôles hors compétition et la mise en place du passeport biologique. L'ancien coureur a également reconnu qu'il était sans doute "trop tard" pour faire ses aveux. "Tout est de ma faute. La situation peut se résumer ainsi : c'est un grand mensonge, que j'ai répété plusieurs fois." Selon lui, il n'aurait peut-être jamais eu à le faire s'il n'était pas revenu dans les pelotons en 2009, une décision qui, selon lui, a motivé son ancien coéquipier Floyd Landis mais également l'Usada à le faire tomber.

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