L'information a commencé par le bouche à oreille : le château d'eau du quartier Génicart à Lormont a été visité dans la nuit de mardi et mercredi. A 2h15, une alarme intrusion a prévenu la personne chargée de la surveillance du site. La rumeur d'une contamination a circulé dans le quartier.

Le télécontrôle du gestionnaire de l'alimentation en eau de la Communauté Urbaine de Bordeaux, la Lyonnaise des Eaux, a constaté le déclenchement d'une alarme intrusion placée sur la porte d'accès du château d'eau de Lormont. Le château d'eau se situe près des immeubles, sur le bord d'un parking, à côté d'un city-stade. Il est de forme très caractéristique : une goutte d'eau inversée recouverte d'un revêtement métallique brillant. Dés que le le voyant de l'alarme s'est allumé sur les pupitres de la surveillance, un agent de sécurité a été dépêché sur place pour vérification.


Une intrusion, rien de plus.

L'agent a fait les constatations les plus immédiates. Il s'agissait de savoir jusqu'à quel point l'intrus est entré dans la structure. Il semble n'être pas allé plus loin que la porte d'entrée car tous les accès à l'intérieur du site sont fermés et sous alarme et que les portes et trappes sont protégées. L'agent, lors de son intervention, n'a pas constaté d'autre effraction.
Des prélèvements ont été effectués sur l'eau stockée, en circulation, en distribution et les résultats ne constatent pas de contamination. Donc l'eau est déclarée comme potable et la Lyonnaise des Eaux, la Préfecture insistent sur le fait que l'intrus n'a pas pu être en contact avec l'eau dans les réservoirs.

Le plan vigipirate est activé

Or, les lieux d'approvisionnement en eau potable fait partie des zones extrêmement sensibles dans la prévention d'attaques contre la population. Les scénarios les plus fous ont sans doute traversés les esprits des usagers. D'où cette forme de psychose colportée dans les rues de Lormont.
En raison de l'activation du plan Vigipirate niveau rouge et de la sensibilité particulière du lieu, la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux a  été saisie de l'enquête.

De son côté la préfecture se veut rassurante, regardez l'interview de Yves Fagherazzi, directeur opérationnel.


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