A Oradour, de futurs magistrats et avocats viennent se confronter à une réalité historique que la justice a toujours du mal à appréhender, 69 ans après

Alors qu'un Procureur allemand vient de relancer une enquête pour crime de guerre sur d'anciens soldats ayant participé au massacre d'Oradour, ce week-end, des étudiants en droit pénal de Lille sont venus sur place pour tenter de percevoir le drame de juin 1944 autrement que dans des livres.

Ils sont jeunes. Pour l'instant, ce sont encore des étudiants. Demain ils seront juges, procureurs ou avocats.
Crime de guerre, crime contre l'humanité, ils ont étudié ces notions en cours de droit pénal.

Mais à l'issue de deux jours passés à Oradour-sur-Glane, après avoir arpenté les ruines du Village Martyr, tous avouent avoir désormais une vision différente de la notion de crime de guerre ou de crime contre l'humanité étudiée en cours.
Dans leur perception de la situation, le choc de la réalité vient désormais se mêler aux concepts juridiques théoriques et abstraits.

La plupart estiment que la notion d'imprescriptibilité doit s'appliquer à de tels faits et qu'un procès peut et doit encore se tenir 70 ans après les faits.
Un procès dû aux victimes, un procès pour comprendre comment les auteurs des faits ont pu commettre de telless atrocités, un procès où, ils le reconnaissent, il sera difficile de faire la part de l'histoire, de la mémoire et du droit.

Vidéo :
. reportage : Pascal Coussy, Anthony Borlot
. intervenants :
. Franck Ludwiczak, prof de droit pénal Faculté Libre de Droit de Lille.
. Adeline Pieton, étudiante en droit pénal
. Baptiste Buissart, étudiant en droit pénal
. Jéromine Armand, étudiante en droit pénal



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