C'est un Mardi gras qui s’annonce sous tension à l’école. Le SNUipp-FSU lance un appel à la grève nationale, le 12 février 2013, pour demander le report de la réforme sur les rythmes scolaires à la rentrée 2014.
Les professeurs des écoles ont battu le pavé, ce mardi 12 février, à l’appel du SNUipp-FSU, Ils réclament le report de la réforme sur les rythmes scolaires à la rentrée 2014, une réforme que le principal syndicat des enseignants qualifie de « bricolage ». Cette mobilisation touchera tout le pays.
Manifestation à Pau :
On a compté prés de 400 manifestants ce mardi matin entre le complexe de la République, rue Carnot -lieu du départ du rassemblement- et le siège de l'Inspection académique, place d'Espagne à Pau.Plusieurs municipalités ont déjà prévenu qu’elles appliqueraient la semaine de quatre jours et demi dès septembre 2013, comme le souhaite le gouvernement. Or, « on n’est clairement pas prêt », estime Agnès Dumand, co-secrétaire du SNUipp-FSU Gironde. Dans un communiqué, le syndicat estime qu’il faut « se donner le temps de penser une vraie réforme ». Mais pour quelles raisons les profs trouvent-ils cette réforme précipitée ?
50 euros par enfant
Le gouvernement a prévu de débloquer 250 millions d’euros pour aider les communes à mettre en place la semaine de quatre jours et demi. Les municipalités qui l’appliqueront dès la rentrée 2013 se verront allouer une aide de 50 euros par enfant (90 euros pour celles éligibles à la dotation de solidarité urbaine cible ou à la dotation de solidarité rurale cible). Pour A. Dumand, ce coup de pouce financier « ne sera pas suffisant » pour permettre aux écoles de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires de manière solide et pérenne.L'exemple d'une petite commune : Vayres
Beaucoup de communes ne sont donc pas prêtes et se demandent comment financer cette nouvelle organisation. C'est notamment vraie en zone rurale, exemple à Vayres en Gironde