Biarritz dans le rouge, Bordeaux-Bègles dans le vert

La situation économique de plusieurs clubs, dont le Biarritz Olympique, inquiète la Ligue Nationale de Rugby. Le B.O va devoir apporter des garanties financières. En revanche, l'UBB va très bien.

C'était une simple étape comptable visant à fournir à la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion de la LNR des éléments sur la situation financière en cours. Mais selon Midi Olympique,  certaines informations transmises par tous les clubs du Top 14 le 15 février ont été jugées suffisamment inquiétantes par le gendarme financier de l'ovalie. Depuis l'instance a placé sous surveillance plusieurs grands noms du championnat, comme Toulouse et  Biarritz. 

 

Le B.O a les poches percées?

Selon l'hebdomadaire, le club basque serait en déficit de deux millions d'euros, comme Perpignan, mais trois fois moins que le Stade Français. Le B.O, comme les autres mauvais élèves du championnat, va devoir apporter des garanties rapidement. Dans le cas contraire, la DNACG serait amenée à prendre des sanctions qui peuvent aller jusqu'à la relégation administrative en fin de saison. La situation économique des vainqueurs du Challenge Européen 2012 aurait entraîné des retards sur le paiement des salaires selon Midi-olympique. Au lieu d'être versés au plus tard le dix de chaque mois comme le stipule la convention collective des rugbymen professionnels, ils ne l'auraient été quelques jours plus tard. Une information démentie par Serge Blanco. Le président biarrot assure par ailleurs que la situation de son club sera réglée le moment venu.

 

Bordeaux-Bègles, le bon élève

Dans un Top 14 à l'inflation salariale galopante, il existe tout de même des, rares, bons élèves. L'Union Bordeaux-Bègles en est un. Le club Girondin va boucler sa deuxième saison consécutive dans l'élite avec des finances dans le vert. Si la politique n'est évidemment pas la même chez le plus plus petit budget du championnat 
(11 ME) et les salaires moins élevés qu'ailleurs, le douzième du Top 14 bénéficie également des retombées de ses délocalisations au stade Chaban-Delmas. " Il y a trois ans on m'a traité de fou quand j'avais émis l'idée d'y jouer" se souvient son président Laurent Marti. Avec des affluences régulièrement supérieures à 30 000 spectateurs (Toulouse, Toulon, Agen), plus personne n'oserait le répéter aujourd'hui. Et surtout pas le trésorier du club.
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