La juge d'instruction de l'affaire de Tarnac veut lever le secret défense sur le dispositif d'écoutes mis en place en 2008

C'est un département de France Télécom qui est visé par la demande de la juge: celui où est conservé le dossier qui permettrait de savoir qui a donné l'ordre de placer sur écoute plusieurs jeunes du village de Tarnac en avril 2008

Selon le journal "Le Monde" qui a révélé cette semaine la démarche de la juge d'instruction de Brive, il s'agit maintenant d'obtenir le feu vert des autorités. La levée du secret défense concernant les écoutes de Tarnac relève de trois niveaux de compétence: le président de la CNIS (commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), le Premier Ministre et le Ministre de l'Intérieur. 

Une information judiciaire a été ouverte le 3 janvier 2012 pour "atteinte au secret des correspondances" et "atteinte à l'intimité de la vie privée". Début avril 2008, certains membres du groupe avaient constaté que le système de carte bancaire de l'épicerie du village dont ils étaient gérants ne fonctionnait plus. C'est ainsi que quelques jours plus tard des mouchards étaient découverts, huit mois avant la mise en cause du groupe de Tarnac dans l'affaire du sabotage des caténaires Sncf.

A présent, c'est la commmission consultative du secret de la Défense Nationale ( CCSDN) qui doit être saisie par les pouvoirs publics. Mais la décision finale appartiendra au Ministère de l'Intérieur et au Premier Ministre.

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