L'opération "Sidaction 2013", dont le coup d'envoi a été donné vendredi, a récolté ce samedi à la mi-journée des promesses de dons d'un montant de 851.000 euros, soit une légère hausse par rapport à l'édition 2012, ont indiqué les organisateurs.
Selon Francis Gionti, chargé des relations avec la presse. " le 110 (numéro d'appel gratuit) marche toujours très bien et le site internet (www.sidaction.org) marche aussi très fort cette année ".
Les personnes souhaitant soutenir l'opération de collecte au profit de la recherche et de la prévention peuvent faire des promesses de dons
- par téléphone (110)
- internet (www.sidaction.org)
- SMS (en tapant DON au 33 000, message non surtaxé)
- par courrier (Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris).
Conformément à ses statuts, l'association Sidaction consacre la moitié des fonds nets collectés aux programmes scientifiques et médicaux et l'autre moitié aux programmes de prévention et d'aide aux malades.
L'an dernier, 4 millions d'euros avaient été collectés par l'association présidée par Pierre Bergé et Line Renaud.
" Nous n'en avons pas fini avec le sida! Ces 3 jours seront l'occasion de rappeler que les avancées sont bien réelles, mais que rien ne nous autorise à prédire la fin du sida dans un avenir proche ", ont rappelé les organisateurs.
Le sida tue toujours
Le sida tue 1,7 million de personnes par an dans le monde et 8 millions de personnes n'ont toujours pas accès aux traitements contre le VIH, indique Sidaction, une organisation créée en 1994. Environ 2,5 millions de personnes sont contaminées chaque année.
6 100 nouveaux cas en France en un an
En France, quelque 150.000 personnes sont porteuses du VIH en France, dont 50.000 sans le savoir. L'an dernier, 6.100 nouveaux cas de séropositivité ont été diagnostiqués, dont 60% concernaient des rapports hétérosexuels.
L'opération Sidaction 2013 est relayée par une vingtaine de chaînes de télévision et plusieurs radios jusqu'à dimanche soir. Les promesses de dons pourront être enregistrées jusqu'au 18 avril.
L'Aquitaine, l'une des régions les plus touchées
Dans la région, le Groupe d'Epidémiologie Clinique du SIDA en Aquitaine (GECSA) a mis en place, depuis 1987, un système de surveillance de l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH). Le GECSA est un groupe de travail multidisciplinaire qui associe des cliniciens, des épidémiologistes, des statisticiens, des biologistes et des pharmacologues. Il a élaboré un protocole afin de recueillir systématiquement des données cliniques, biologiques, thérapeutiques et épidémiologiques sur tous les patients pris en charge au CHU de Bordeaux et dans les hôpitaux publics de la région Aquitaine.
Selon l'ORSA, l'observatoire régional de la santé en Aquitaine, la région était l'une des plus touchées en 2011.