Arthur Léopold-Léger est un jeune homme décidé. Il a construit lui-même son bateau pour participer à la prochaine Mini Transat. Entre deux entraînements au large de La Rochelle, il recherche des sponsors pour boucler son budget. Portrait.
Arthur sera-t-il prêt pour se lancer dans la Mini Transat au départ de Douarnenez le 13 octobre prochain ?En tous cas, ce jeune skipper rochelais -fils d'un ancien équipier d'Eric Tabarly- tente de mettre toutes les chances de son côté. Constructeur de son bateau, il demeure à La Rochelle pour préparer cette course qui verra s'affronter plus d'une centaine de concurrents entre Douarnenez, Lanzarote (Iles Canaries) et Pointe à Pitre en Guadeloupe.
La Mini Transat 6.50 est une course difficile, où les skippers s'engagent à bord de bateaux d'une longueur totale de 6m 50. Petits pour une longue traversée de l'Atlantique mais suffisamment rapides pour créer des émotions lorsque la météo se fâche. Dans la catégorie des prototypes, c'est un laboratoire d’idées et de bouts de ficelle.
Cette course a révélé de grands marins : Yves Parlier, Michel Desjoyaux, Yvan Bourgnon ou Thierry Dubois. Elle a vu naître aussi quelques projets insensés, mais aussi des idées qui ont fait date et ont contribué à modifier en profondeur l’approche de la course au large. Les architectes novateurs cohabitent souvent avec des amateurs éclairés qui construisent leur bateau au fond d’un garage
Inventer, chercher de nouvelles pistes, c'est justement ce qui intéresse Arthur Léopold-Léger. Mais la course au large coûte de plus en plus cher et le rochelais doit encore trouver 35 000 euros pour boucler son budget.
Jean-Marc Chauvet et Marc Millet ont rencontré le jeune navigateur.