Largués dans la course à l'Europe en championnat, les Girondins n'ont plus que la coupe de France pour sauver leur saison. La demi-finale à Troyes le 7 mai est déjà dans toutes les têtes.
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S'il en avait encore, Bordeaux a perdu ses dernières illusions de revenir sur le haut de tableau en concédant le nul dimanche à Sochaux. Avec sept points de retard sur la cinquième place, voire neuf si Saint-Etienne remporte son match en retard contre Ajaccio mercredi, l'handicap est insurmontable à cinq journées de la fin. Sportivement, les Girondins n'ont plus rien à gagner en championnat. Sur un plan financier c'est une autre histoire. Le club a budgétisé une septième place. En clair, si les joueurs ne font pas mieux que cette piteuse neuvième position, Bordeaux perdra au moins un million d'euros de prime de classement versée chaque année par la Ligue du Football Professionnel. Et comme le déficit devrait dépasser les dix millions fin juin, les dirigeants retiennent leur souffle. Car comme l'amour du maillot et le respect de l'institution ne sont plus des vertus très répandues chez les footballeurs, de Bordeaux et d'ailleurs, il n'est pas certain que cet objectif soit suffisamment mobilisateur dans le vestiaire.
Un quitte ou double
En revanche, la coupe de France, elle, ne fait pas débat. Les Girondins, trois fois vainqueurs de cette compétition dans leur histoire, ne sont plus qu'à un match du Stade de France. Pour disputer la finale le 31 mai face au vainqueur d'Evian-Lorient, ils devront éliminer Troyes, le dernier de Ligue 1, le 7 mai. Il s'agira du cinquième déplacement consécutif cette saison en coupe de France en autant de tours, le neuvième de suite même depuis janvier 2011 dans cette compétition. " Ce sera compliqué car on aurait préféré recevoir. Sur son terrain, Troyes est difficile à manoeuvrer. On devra élever notre niveau par rapport à notre prestation à Lens" estime Francis Gillot. " Maintenant qu'on est arrivés là, on veut aller au bout. Nous sommes très motivés", ajoute Grégory Sertic. Avec les éliminations en quarts de finale de Saint-Etienne, le vainqueur de la coupe de la Ligue, et du PSG, le futur champion de France, le tableau s'est dégagé. Mais Bordeaux n'a pas suffisamment de certitudes pour bomber le torse. " Une demi-finale ça se gagne. Nous avons nos chances" confie Jean-Louis Triaud.
Le dernier challenge
La coupe de France est la dernière aventure d'un groupe qui pourrait exploser à l'intersaison. Entre les envies de départ de certains (Trémoulinas, Sané, Plasil, Obraniak) et la nécessité de vendre pour pouvoir acheter, le visage de l'équipe sera modifié : " il y aura des changements significatifs" assure Nicolas de Tavernost, le président de l'actionnaire majoritaire du club. Mais pour le moment, Bordeaux n'a pas reçu la moindre offre pour un de ses joueurs.