La chambre d'instruction de la cour d'appel de Pau a rendu sa décision. Elle a refusé ce vendredi de remettre en liberté le complice présumé de Mickaël Baehrel, Claude Ducos, en invoquant " le souci de sauvegarde de la manifestation de la vérité ".
M. Ducos, mis en examen et écroué le 6 avril pour " assassinat ", " enlèvement " et " séquestration de mineur en bande organisée ", nie toute participation au crime. Il avait demandé mardi sa remise en liberté.
Selon M. Baehrel, il l'aurait aidé à faire disparaître le corps. Les indications sur sa géolocalisation, et sur ses interlocuteurs, données par les relevés de téléphonie mobile, montrent qu'il se trouvait à des points en rapport avec l'affaire, et qu'il a téléphoné à M. Baehrel, à des moments-clés.
Les enquêteurs se demandent aussi pourquoi, peu après le crime, il a vendu deux de ses voitures, et posé les plaques de l'une d'elles sur un nouveau véhicule identique.
La cour a estimé que " manifestement il n'a pas tout dit en ce qui concerne ses actes et son comportement " après le décès d'Alexandre. Elle souligne " les invraisemblances des explications données (...) sur ses échanges téléphoniques avec " M. Baehrel.
" Les conditions frauduleuses dans lesquelles M. Ducos a détruit son véhicule restent peu compatibles avec sa bonne foi ", estime-t-elle enfin.