La 24ème édition du marché du film documentaire, "Sunny Side of the Doc", se tiendra de mardi à vendredi à La Rochelle sous le signe de l'internationalisation.

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Cette année, la Chine sera particulièrement représentée, avec pour la première fois des stands pour CCTV9, principale chaîne documentaire chinoise, CCTV10 (dédiée à l'éducation et aux sciences) ou Shanghai Media Group. Une importante délégation de producteurs chinois sera également du voyage.

"En tout, il y a plus de 60 Chinois qui viennent, dont le président de CCTV9", souligne Yves Jeanneau, le commissaire général de Sunny side of the doc. "C'est un vrai tissu qui est en train de se mettre en place, et un certain nombre de producteurs chinois ont commencé depuis quelques temps à faire des coproductions internationales, notamment avec la France", ajoute-t-il.

Un atelier pour les professionnels sera même organisé à la veille du Sunny Side pour découvrir "comment travailler avec la Chine".
Les autres pays asiatiques seront également bien représentés, avec notamment trois stands de chaînes japonaises, tandis que pour l'Amérique Latine, le Brésil sera particulièrement mis en valeur, aux côtés de la Colombie ou du Mexique.
Quant aux pays arabes, "ils sont de plus en plus présents", souligne le commissaire général.

Coproductions

Au total, sur 1.160 participants inscrits, ce sont plus de 265 décideurs et acheteurs internationaux d'une cinquantaine de pays qui seront présents pour ce marché permettant aux réalisateurs, producteurs ou diffuseurs de présenter des films ou monter des coproductions.

Près d'une vingtaine de documentaires seront également projetés, dont "Irak, 10 ans après", du Britannique Brian Lapping, déjà auteur du remarqué "Yougoslavie, suicide d'une nation européenne".

Cette 24ème édition intervient par ailleurs dans un contexte tendu pour la création audiovisuelle en France, sur fond de crise économique et de restrictions budgétaires à France Télévisions.
Les auteurs s'inquiètent aussi de la place du documentaire sur les chaînes françaises et de ses horaires tardifs de diffusion, tandis qu'un autre questionnement porte sur l'évolution des aides publiques au documentaire. Le Centre national du cinéma (CNC) prépare pour 2014 une réforme du système, dont bénéficient de plus en plus des magazines de société ou de reportages, au grand dam des auteurs de documentaires.

Enfin la question de l'internationalisation se pose aussi pour le secteur français du documentaire, entre productions "low cost" et créations de qualité pouvant s'exporter à l'étranger.
"La situation en France quantitativement n'a rien d'inquiétant, puisqu'on continue à produire plus de 2.800 heures aidées. Mais 2.800 heures, dont quelque 90% nés de la production uniquement française et souvent incapables de franchir les frontières, je ne suis pas sûr que ce soit le bon choix", estime Yves Jeanneau.
Cependant, "20 ou 25 sociétés de production françaises ont compris ça et se sont beaucoup plus investies depuis quelques années en direction des coproductions internationales", se réjouit-il.

(avec AFP)

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