La police déloge les gardiens qui bloquaient l'entrée de la prison d'Angoulême

Ce mouvement de grève d'une quarantaine de gardiens de la prison d'Angoulême a démarré ce mardi matin. En bloquant les accès à la maison d'arrêt, le personnel pénitentiaire voulait dénoncer la circulaire Taubira qui interdira bientôt la fouille intégrale des détenus.

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Pas question, pour les gardiens de la prison d'Angoulême, d'accepter l'arrêt des fouilles intégrales automatiques. Ils redoutent que les détenus puissent ainsi faire entrer des armes ou des stupéfiants au sein de la prison. L'un des gardiens explique : " Quand nous saisissons un téléphone portable dans une cellule, en général il est remplacé par un nouveau dès le lendemain".

Les grévistes en ont profité pour présenter le matériel mis à leur disposition par l'administration pénitentiaire, et notamment un fauteuil dont on se demande s'il n'a pas été récupéré dans une décharge. Ce manque de moyens est au coeur de leurs revendications. Impossible, par exemple, de procéder à de petites réparations dans les douches ou ailleurs, le budget ne permettant pas d'acquérir les matériaux nécessaires.

Malgré leur expulsion par la police, les gardiens continuent leur mouvement toute la journée.


Devant la prison d'Angoulême, le reportage de Bruno Pillet et Cécile Landais.

 

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