Les élus aquitains se sont félicités de la confirmation de la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse, mais regrettent le report de Bordeaux-Espagne pour laquelle le combat continue. Bernard Darretche, directeur de CCI de Bayonne a réagi dans notre édition du 12/13.
Dans un communiqué signé d'Alain Rousset, président socialiste du Conseil régional d'Aquitaine, d'Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux, de Philippe Madrelle, président PS du Conseil général de Gironde, de l'UMP Jean Grenet, maire de Bayonne, de Martine Lignières-Cassou, maire socialiste de Pau et de Vincent Feltesse, président PS de la communauté urbaine de Bordeaux se réjouissent du lancement de la LGV Bordeaux-Toulouse, mais regrettent le découplage de la branche Bordeaux-Espagne, dont la réalisation est reportée au-delà de 2030. Ils rappellent le caractère insécable du projet.
Ils poursuivront donc leur mobilisation pour que Bordeaux-Toulouse soit complété par une première tranche fonctionnelle vers l'Espagne.
Ils plaident pour le lancement d'une première phase entre Bordeaux et Dax reliant le projet à grande vitesse à la ligne existante, et offrant des gains importants et immédiats de temps de parcours pour les Landes, le pays basque et le Béarn, demeure un compromis pertinent, réaliste financièrement, et doté d'une bonne rentabilité socio-économique.
Ecoutez l'analyse d'Alain Rousset, président de la région Aquitaine interrogé ce matin à l'Assemblée Nationale
Réaction de Bernard Darretche, directeur de CCI de Bayonne, un fervent défenseur de la LGV Bordeaux-Hendaye
Il s'agit d'un report à long terme, cela signifie que pendant deux décennies, notre région l'Aquitaine sera en dehors des réseaux européens des transports. Nous serons une des rares régions de France à ne pas être desservie par le TGV. Aujourd'hui, on sait qu'il est vecteur pour notre économie, pour nos entreprises et également un facteur de mobilité pour nos citoyens."