Mise en cause par le premier syndicat étudiant pour des frais illégaux imposés à ses étudiants, l'université de la Rochelle a tenu à apporter quelques précisions et un démenti.
Au lendemain de la publication d'un rapport de l'UNEF mettant en cause 24 universités dont celle de la Rochelle pour des "frais pédagogiques illégaux" imposés aux étudiants, la présidence de l'université rochelaise, par la voix de son service communication, a tenu à réagir. Et à démentir.
Les frais présentés par l'UNEF comme obligatoires - huit euros - sont des frais facultatifs. "Ces huit euros donnent accès au service informatique en libre-service. Les étudiants peuvent payer cette somme ou non; c'est indiqué sur les dossiers d'inscription et cela leur est très clairement dit", explique Aude Olivier, directrice de la communication de l'université. L'an passé, environ 5 000 étudiants, sur les 7 400 inscrits, ont ainsi accepté de verser leur écôt. Soit quelque 39 000 euros versés à l'université.
Cette somme est utilisée pour entretenir le parc informatique. "Nous mettons à disposition de nos étudiants 2600 ordinateurs (fixes et portables), et nous utilisons leur participation pour tenir à jour notre matériel et proposer de nouveaux services" précise encore Aude Olivier.
L'université de la Rochelle envisage aujourd'hui de répondre directement à l'UNEF qui est "dans son rôle en dénonçant d'éventuelles irrégularités mais cela n'est pas notre cas".