Le maire de St-Trojan estime que la collectivité n'a pas à payer pour les imprudents. Il propose de faire payer les secours aux baigneurs qui doivent être secourus après avoir pris des risques inconsidérés.
La plupart des interventions des sauveteurs sur les plages consiste à porter secours à des personnes qui ont sous-estimé le danger des baïnes et des courants ou qui se sont baignées hors des zones surveillées sur des plages potentiellement dangereuses,
Il est souvent impossible d'imposer aux estivants de ne se baigner que dans les zones sous surveillance, pourtant les chiffres parlent d'eux-même.
En Charente-Maritime, en 10 ans, aucune noyade ne s'est produit dans ces secteurs alors que onze personnes ont trouvé la mort depuis le début de l'année 2013 hors des zones surveillées.
285 sauveteurs en mer interviennent sur tout le littoral charentais durant l'été. 470 kilomètres de côtes dont la moitié environ est classée en zone de baignade surveillée.
En proposant de faire payer les secours aux baigneurs imprudents, Pascal Massicot, le maire de St Trojan, chargé de la sécurité des plages à la Communauté de communes de l’île d’Oléron, dit s'inspirer des conditions d'intervention en montagne pour les skieurs hors-piste. Reste maintenant à définir le même seuil de l'imprudence pour tous.
Le reportage à St-Trojan sur l'île d'Oléron d'Ingrid Gallou et Caroline Leduc