Europa League : Bordeaux avec l'Apoel Nicosie, Francfort et le Maccabi Tel-Aviv

Bordeaux, qui a hérité de l'Apoel Nicosie, de l'Eintracht Francfort et du Maccabi Tel-Aviv (groupe F), n'a pas été ménagé par le tirage au sort de l'Europa League, effectué aujourd'hui à Monaco. Les Girondins devront conjurer le sort des clubs français souvent battus par les chypriotes.

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Bordeaux devra se méfier de l'Apoel Nicosie cet automne en Europa League, les clubs chypriotes, Petits Poucets aux pieds d'argile, se révélant de vrais tombeurs face aux équipes françaises auxquelles ils ont infligé trois revers en 18 mois.

Jeudi soir, Nice n'a pas réussi à remonter le handicap de sa surprenante défaite (2-0) la semaine dernière lors du barrage aller contre l'Apollon Limassol, une équipe au budget 10 fois inférieur au sien et qui n'avait encore jamais atteint une phase de groupe européenne.

En décembre 2012, l'autre équipe de Limassol, AEL, avait décroché son unique victoire (3-0) en phase de groupe de cette compétition aux dépens d'un Olympique de Marseille déjà éliminé et passé complètement à côté de son match après s'être promené (5-0) au Vélodrome.

Et en mars 2012, l'Apoel Nicosie avait éliminé l'Olympique lyonnais en 8e de finale de la Ligue des champions. Après une courte victoire (1-0) à domicile, Lyon s'était fait cueillir d'entrée par un but de Nicosie et n'avait jamais pu reprendre l'avantage, multipliant les mauvais choix avant de céder aux tirs au but.

A chaque fois, les clubs chypriotes, qui s'appuient sur un fort contingent de joueurs étrangers ayant pour la plupart fait le tour des championnats européens, ont pu compter sur un public vibrant, qui les a soutenus sans relâche et sans complexe.

Sur le terrain, ils opposent en général un bloc défensif capable de faire déjouer des adversaires chevronnés, tout en comptant sur l'efficacité d'un attaquant de pointe, à l'image de l'Argentin Gaston Sangoy, auteur d'un doublé contre Nice.

"On est tombé sur un adversaire avec de la maturité et du vice", a traduit Claude Puel, l'entraîneur de Nice, après l'élimination jeudi.

"les Français sous-estiment les Chypriotes"

Mais cet été, Nice a été la seule équipe éliminée par un club chypriote lors d'une campagne de qualification européenne qui a vu les autres clubs de l'île se casser les dents sur Maribor (Slovénie), Gefle (Suède), Astra (Roumanie) ou encore Zulte-Waregem (Belgique), avant que l'Apoel ne soit repêché vendredi au tirage au sort.

"Cela n'a rien à voir avec la force des équipes. Il n'y a aucune comparaison possible en termes de budget ou de qualité des joueurs. Le problème est que les Français sous-estiment les Chypriotes", estime Konstantinos Chiamboullis, porte-parole de la Fédération chypriote de football.

"Nous avons une très bonne préparation. Nous connaissons les équipes françaises, parce que nous les regardons jouer à la télévision. Je ne pense pas que de leur côté les Français regardent le championnat chypriote", ajoute M. Chiamboullis.

Claude Puel avait ainsi choisi de ménager ses deux meilleurs atouts offensifs, le buteur argentin Dario Cvitanich et le milieu Eric Bauthéac, lors du match aller à Chypre, dans l'idée de les faire entrer "sur un score vierge" en seconde période. "Raté", a-t-il reconnu.

En face, les clubs chypriotes jouent leur saison sur les matches européens, et parfois même leur survie, sur une île plongée dans une crise financière et une récession qui n'épargnent pas le monde du football.

Et la malédiction n'est pas récente. Le 22 octobre 1988, l'équipe de France a été accrochée par Chypre 1-1 à Nicosie en qualification pour le Mondial-1990.
La contre-performance avait précipité le départ du sélectionneur Henri Michel et en partie coûté aux Bleus leur billet pour l'Italie puisqu'ils avaient laissé la deuxième place qualificative à l'Ecosse pour un tout petit point.

La réaction de Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux, sur le site du club)
"C'est le début du championnat en Allemagne. Francfort est en milieu de tableau. Ils ont une victoire et deux défaites en trois matches, même si cela ne veut pas dire grand-chose en début de saison. Les deux voyages en Israël et à Chypre m'ennuient un peu car ce sera très long. Il est compliqué de parler de ces équipes maintenant. L'APOEL Nicosie a été repêchée après sa défaite face à Zulte-Waregem. Il faudra voir les vidéos de chaque formation. Il est difficile de faire des pronostics. On ne peut pas vraiment parler de la qualité de ces équipes aujourd'hui. Tout reste à faire. Je ne connais pas Nicosie et je n'ai pas vu de matches de Tel-Aviv depuis un moment. Il faudra analyser cela à tête reposée"

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