La revue "Agreste Limousin" publie ce mois-ci une enquête économique sur la filière qui se redresse depuis quelques années après avoir connu une érosion très forte
Entre 2000 et 2012, le cheptel de brebis en Limousin a chuté en volume de 41%. Mais la Haute-Vienne reste le premier département français à la fois pour son cheptel de brebis nourrices et pour la proportion d'exploitations agricoles en détenant (41%).
Les signes de qualité contribuent à défendre cette filière dans la région ( IGP Agneau du Limousin avec la marque associée "Baronet", Agneau Bio). Plus de 60 % des brebis sont élevées dans une exploitation qui suit un cahier des charges concernant un signe de qualité de production ovine. Ces démarches permettent à l'éleveur de réaliser une plus-value et de trouver plus facilement un débouché.
Selon Agreste, la poltique de soutien à la filière devrait également redonner un coup de pouce à cet élevage ces prochaines années:
La prime à la brebis a été totalement découplée, et une nouvelle aide ovine a vu le jour permettant de primer les cheptels de plus de 50 brebis-mères, avec un bonus pour les exploitations ayant contractualisé leur production. Ce sont ainsi 1 640 éleveurs qui ont déposé une demande d'aide ovine en 2011 en Limousin, pour un montant d'aide total de 7,4 millions d'euros, avec 350 000 brebis primées.