Les étudiants en médecine qui avaient aspergé l'église Notre-Dame lors d'une bataille avec des pistolets à eau chargés d'éosine ne seront pas poursuivis pénalement devant la justice. Le parquet de Poitiers a jugé qu'il n'y avait pas eu volonté de dégrader l'édifice de la part des jeunes.
Les faits s'étaient déroulés mercredi dernier 11 septembre 2013 lors d'une soirée d'intégration qui avait réuni près de 300 étudiants en médecine de 2ème et 3ème année.
Selon le procureur de la République de Poitiers, les étudiants se sont aspergés d'éosine "sans avoir la volonté de dégrader ou de porter atteintes aux bâtiments". Les traces roses qui ont souillé la façade de l'église Notre-Dame sont la conséquence de cette "bataille à l'éosine". Une dizaine d'étudiants avait été entendue par la police après les incidents qui ont été condamnés par l'association des étudiants en médecine, le doyen de la faculté et le président de l'Université .
La mairie de Poitiers avait déposé une plainte auprès du tribunal . Elle pourrait désormais engager une procédure au civil pour être dédommagée des frais de nettoyage mais il semble plutôt que le dossier pourrait être réglé directement en concertation avec les étudiants concernés.