Une réunion a eu lieu hier à Paris avec les passagers et les familles de victimes, mais aussi les enquêteurs, la SNCF, et le ministre des Transports Frédéric Cuvillier.
Le déraillement de Bretigny-sur-Orge avait fait 7 morts et des dizaines de blessés le 12 juillet dernier.
La réunion était organisée avec le procureur de la République d’Evry, la SNCF, et le coordinateur du dispositif d’aide aux victimes. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier était aussi présent.
Les familles de victimes attendaient des réponses à leurs nombreuses questions : causes de l'accident, prise en charge du préjudice... Le drame 12 juillet avait fait 7 morts et des dizaines de blessés. Peu d'éléments nouveaux ont finalement été communiqués. Il a surtout été question de l'indemnisation des victimes, et de la notion de responsabilité de la SNCF.
En début de semaine, la compagnie avait été très critiquée après la publication d'un rapport interne. Ce document révèle l'absence, avant le déraillement, d'un des quatre boulons qui retenaient l'éclisse mise en cause
Pour Stéphane Gicquel, le secrétaire général de la fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents, certaines victimes rencontrent des "difficultés économiques" voire des situations de "détresse morale". Mais il précise que les indemnisations, quel que soit leur niveau, n'avaient pas pour but "d'empêcher les personnes d'aller au procès". Selon le ministre des Transports, interrogé à l'issue de la réunion, la question d'une procédure judiciaire ou d'un règlement à l'amiable n'a pas été tranchée. Chaque cas doit être traité individuellement.
L'enquête reste suspendue aux premières conclusions des expertises métallurgiques qui ne sont pas attendues avant au moins un mois.
Reportage de nos confrères de France 3 Paris :
Maître Thibault de Montbrial
Avocat d'une famille d'une victime décédée
Frédéric Cuvillier
Ministre délégué chargé des Transports de la Mer et de la Pêche
Alice Reynaud
Victime du train Intercités
Jean-Robert Baroux
Victime du train Intercités
