Le 12 juillet 2013, le train Paris-Limoges déraillait en gare de Brétigny-sur-Orge (91), faisant sept morts, dont trois Limousins. La SNCF et un cheminot seront jugés du 25 avril au 7 juin 2022, devant le tribunal correctionnel d'Évry (91), pour « homicides » et « blessures involontaires ».
C'est l'une des pires catastrophes ferroviaires en France.
Le 12 juillet 2013, le train Intercités Paris-Limoges déraillait en gare de Brétigny-sur-Orge (91), entraînant le décès de sept personnes, et faisant des dizaines de blessés.
Une éclisse, sorte de grosses agrafe maintenant deux rails consécutivement, serait à l'origine du drame.
Après une longue enquête, et une non moins longue procédure, des responsabilités avaient été pointées : celle d'un cheminot, à la tête d'une brigade ayant inspectée la voie huit jours avant la catastrophe, et celles de SNCF Mobilité et de SNCF Réseau, pour "fautes", "par choix ou inaction ayant conduit à l'absence de renouvellement des pièces d'aiguillage".
Les magistrats instructeurs, suivant les réquisitions du parquet, estiment que des "organes ou représentants" de l'entreprise ont été "défaillants dans l'organisation, le contrôle et la réalisation des opérations de maintenance".
Le cheminot et les deux entités de la SNCF seront donc poursuivis pour « homicides » et « blessures involontaires ».
En juin 2020, dans un communiqué, le parquet d'Évry avait annoncé la tenue du procès « dans le courant de l'année 2021 ».
Il aura finalement lieu du 25 avril au 7 juin 2022.