Les personnes mises en examen, pour abus de faiblesse à l'encontre de la milliardaire Liliane Bettencourt, ont jusqu'à ce soir pour décider de se pourvoir ou non en cassation, contre l'arrêt validant l'essentiel de l'enquête. Nicolas Sarkozy devra donc fixer sa position.
Nicolas Sarkozy devra donc fixer sa position: poursuivre le conflit judiciaire ou opter pour l'apaisement alors qu'il pourrait tout à fait au final bénéficier d'un non-lieu, sans nécessité d'aller jusqu'en cassation.
L'ancien président de la République hésite, car deux options s'offrent à lui :
- soit il continue la bataille judiciaire et se pourvoie alors en cassation. A ce moment là le dossier Bettencourt serait en suspend pour des mois, car les juges d'instruction attendent généralement la décision de la cour de cassation avant de renvoyer l'affaire devant le tribunal. Et son passage devant serait lui aussi repoussé à encore plus loin...
- Soit Nicolas Sarkozy choisit de laisser la procédure se poursuivre et son renvoi devant le tribunal correctionnel peut se faire assez rapidement ou même ne pas se faire si les juges d'instruction décident d'un non-lieu.