Selon le président des Girondins de Bordeaux, le marché d'hiver pourrait être agité. Mais dans deux cas de figure, en cas de lutte pour l'Europe...ou pour le maintien.

Lors d'une rencontre avec les supporteurs Ultramarines mi-septembre, Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost, le patron de l'actionnaire majoritaire du club, M6, avaient été très clairs. Si Bordeaux est en danger sportivement au moment de la trève hivernale, le club se donnera les moyens de recruter pour éviter l'énorme accident industriel au printemps prochain d'une relégation en Ligue 2 à un an de la livraison du nouveau stade. "Ils nous ont dit qu'ils feraient l'effort s'il le faut" confirme Romain Nanci, l'un des dirigeants des Ultras de Bordeaux. Aujourd'hui, il existe un autre cas de figure qui pourrait permettre au club de sortir son chéquier. Si les Girondins sont à la lutte pour les places européennes à la trêve de Noël ou s'ils s'en approchent, l'actionnaire débloquera les fonds pour acheter un ou plusieurs joueurs.
Jean-Louis Triaud s'en est expliqué au micro de Gold FM, la radio officielle du club :

 si la situation l'exige, c'est-à-dire si elle est critique ou si nous sommes bien placés pour une place européenne, notre actionnaire fera l'effort. Si on est dans le ventre mou, il n'y aura aucune nécessité".


Cavenaghi rêve d'un retour

Dans l'hypothèse où M6 serait mis à contribution, dans quel secteur de jeu Bordeaux pourrait-il recruter? En attaque, Diego Rolan semble enfin monter en puissance comme en atteste ses trois passes décisives en deux matchs et surtout Henri Saivet, même s'il doit gagner en régularité, peuvent épauler le seul véritable buteur Cheick Diabaté. Jussiê est trop intermittent dans ses performances pour être considéré comme un recours durable. Mais Bordeaux n'a que la dixième division offensive de France et un renfort ne serait pas de trop. Cela tombe bien car l'ancien buteur du club (janvier 2007-août 2010), Fernando Cavenaghi multiplie les appels du pied du Mexique où il se morfond. Jean-Louis Triaud n'exclut pas le retour de l'argentin.
Il peut être une solution d'autant plus intéressante que son transfert ne coûterait rien puisqu'il sera libre de tout engagement au 1er janvier.
 "Pourquoi pas ? On n'écarte rien, a déclaré le président de Bordeaux sur Gold FM. Il faut savoir combien il pèse et que ça soit positif sportivement".


Ibrahim suivi

Mais Bordeaux, aux moyens limités, cherche aussi des solutions à moindre coût  pour renforcer un secteur défensif qui ne cesse de prendre l'eau. Le milieu récupérateur norvégien du Stromsgodset IF, Abdisalam Ibrahim est ainsi suivi par la cellule de recrutement. Outre ses qualités qui séduisent plusieurs autres clubs européens, le joueur d'origine somalienne représente l'énorme avantage d'être libre en juin prochain. Son éventuel transfert ne coûterait donc pas trop cher. Mais il ne s'agit que d'hypothèses. Pour le moment.

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