Qu'on l'appelle civelle ou pibale selon la localisation géographique, elle est particulièrement recherchée. Les pêcheurs français dénoncent la politique des quotas qu'ils jugent déloyale alors que les marchés vers la Chine, très demandeurs, leur sont fermés.
Depuis l'interdiction pour les pêcheurs européens de vendre sur les marchés asiatiques, les cours se sont effondrés. Selon eux, cette restriction cumulée aux quotas imposés par Bruxelles mettraient leur entreprise en péril. Si les chiffres restent les mêmes que l'an passé, le stock d'alevin autorisé est vite atteint en début de saison et les prix ne dépassent plus les 150 à 200 euros le kilo.
La pêche à la civelle a fait autrefois figure de pêche miraculeuse car elle rapportait beaucoup d'argent tant les prix étaient élevés, ce n'est plus le cas aujourd'hui et les professionnels français demandent une réouverture, même partielle des marchés asiatiques.
Tanguy Scoazec et Marc Millet ont rencontré des pêcheurs de la Rochelle.