Accident de Brétigny : le rapport du BEA met en cause la surveillance et le boulonnage des voies

Le Bureau d'Enquêtes sur les Accidents de Transport Terrestre met en cause à la fois la fiabilité des tournées visuelles de surveillance mais aussi la robustesse de ces éléments boulonnés entre eux, la qualité du montage et la maintenance.

Dans son rapport le BEA souligne que trois des quatre boulons qui maintenaient une des éclisse mise en cause dans l'accident étaient manquants, et que l'éclisse avait  pivoté autour du quatrième boulon. Une tournée de surveillance, effectuée huit jours avant l'accident, n'avait pas détecté d'anomalie.

Pour l'organisme d'enquête "la moindre attention accordée aux anomalies affectant la boulonnerie par rapport à d'autres défauts des appareils de voie qui sont considérés comme plus critiques (...) a pu contribuer à ce que l'absence de l'un des boulons ne soit pas détectée".

Ces premières constatations des enquêteurs techniques du BEA-TT restent à approfondir et à compléter, notamment avec l'expertise métallurgique en cours, diligentée dans le cadre de l'enquête judiciaire, menée en parallèle par des juges d'instruction d'Évry.
 
Ce premier rapport d'étape a vocation a être transmis à la justice. 

Le déraillement, le 12 juillet 2013 en gare de Brétigny-sur-Orge en région parisienne, du train Intercités Paris-Limoges, avait fait sept mort et des dizaines de blessés.

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