Candidates aux élections municipales, porte parole des "anti-découpage cantonal", soutien à NKM et à Nicolas Sarkozy, Bernadette Chirac est très sollicitée en ce moment. Ces interviews dans la presse nationale se multiplient, l’occasion de faire le point sur sa vie, ses envies, ses amis...
Bernadette Chirac est décidément très occupée en ce moment, candidate aux côtés du maire sortant Michel Poincheval (DVD) à Sarran en Corrèze, lundi, elle était à Nice avec Nicolas Sarkozy. Mercredi elle participait à une conférence de presse au Sénat afin d’évoquer le redécoupage cantonal.
Le redécoupage des canton : "c'est du vol !"
En ce qui concerne le redécoupage des cantons, Bernadette Chirac s’indigne lors d’une conférence de presse au Sénat "C'est un tripatouillage politique sans précédent favorisant les zones urbaines au détriment des territoires ruraux. C'est un vol". Le redécoupage ferait passer le nombre de cantons de 37 à 19 en Corrèze, le canton de Corrèze où elle est élue depuis 35 ans disparaîtrait purement et simplement, il serait divisé en trois parties rattachées à trois autres cantons. Il y a quelques mois elle expliquait avoir l’intention de se présenter à sa propre succession en 2015."Une partie de mon canton a été rattachée à celui du leader de la droite dans le département", Michel Paillassou, a souligné Bernadette Chirac. "Si j'avais été leader de la droite, je n'aurais pas accepté de prendre dans la poche de mon voisin", a-t-elle dit. "C'est presque du vol".
Bernadette et la politique, une histoire de mariage…
Lors d’un entretien mené par un journaliste de BFM TV Bernadette Chirac explique être arrivée à la politique uniquement grâce à Jacques Chirac. "Si je n’avais pas épousé Jacques Chirac […] Si j'avais eu une famille nombreuse, il est très certain que je n'aurais pas fait de politique". Elle explique s’être prise de passion pour la politique grâce à son mari qu’elle considère comme l’homme politique par excellence rappelant que "C'est Georges Pompidou qui lui a dit: "Chirac vous êtes fait pour faire de la politique"".Nathalie Kosciusko-Morizet : fachée ? Pourquoi ?
Avoir le soutien de Bernadette Chirac compte toujours pour les candidats, quelle que soit l’élection. C'est pourquoi Nathalie Kosciusko-Morizet était ravie de l’avoir à ses côtés en décembre. Mais elle a eu le malheur d'affirmer: "tout ce que je connais en matière de campagne électorale, c'est Xavière Tiberi qui me l'appris". Une sortie qui a été interprétée comme un soutien au fils Tibéri en guerre contre NKM."Je ne sais pas pourquoi NKM l'a très mal pris", explique aujourd'hui Bernadette Chirac, toujours sur BFM TV. "Elle me dit vous avez retourné votre veste. […] Je ne savais pas quoi dire, j'étais stupéfaire".
Nicolas Sarkozy : "Il me parle comme à sa mère"
Bernadette Chirac n'hésite pas à monter en première ligne pour défendre Nicolas Sarkozy. Elle s'est dite "sidérée" par les enregistrements dont il a fait l'objet. Et les ennuis judiciaires qui pèsent sur l'ancien président lui rappellent ceux de son mari.Elle ne tarit pas d’éloge à son sujet. "Il est gai, il est très rapide, il a très bon coeur", assure-t-elle. "J'ai eu des moments difficiles dans ma vie, et il a toujours été avec moi d'une bonté et d'une gentillesse... Il me parlait comme s'il parlait à sa mère. Ça, le public français ne s'en rend pas compte du tout. Il est très pudique."
Avec les prochaines échéances électorales, des muncipales aux présidentielles en passant par les départementales, Bernadette Chirac n'a pas fini d'intéresser la presse.