A Cognac, le maire sortant PS, Michel Gourinchas, a conquis la cité des spiritueux, bastion de la droite charentaise en 2008. La droite voit dans cette élection, l'occasion de reconquérir une ville qu'elle a dirigée pendant des décennies. Mais deux autres candidats sont aussi en lice.
Le schéma traditionnel de l'opposition gauche/droite doit composer avec deux nouvelles venues pour ce scrutin, la candidate du Rassemblement Bleu Marine de M.Le Pen et celle du Front de Gauche.
Cognac souffre de la crise économique mais aussi d'une manque d'attractivité. Comment faire pour redynamiser les commerces de la ville, attirer les entreprises et de nouveau habitants ? Ces thèmes font partie de tous les programmes des candidats qui veulent combattre le paradoxe cognaçais, celui d'une ville mondialement connue mais qui perd régulièrement de la population, dont le centre-ville se vide petit à petit de nombreux magasins et qui souffre de sa mono-industrie.
Le maire sortant socialiste Michel Gourinchas, qui ne ménage pas ses critiques vis à vis de l'action du gouvernement, mise sur l'enjeu local de cette élection pour l'emporter. Noël Belliot, le candidat de la droite unie, UMP-UDI promet qu'il n'augmentera pas les impôts contrairement à la municipalité sortante et qu'il réalisera des économies de fonctionnement.
Isabelle Lassalle, la candidate du Front National, commerçante en centre-ville mène sa première campagne et ne cesse de dire qu'il faut redorer l'image de la ville notamment en misant sur le tourisme.
Pour le Front de Gauche, Brigitte Bonneau est partie à la bataille sans le Parti Communiste en raison d'un désaccord sur la stratégie à adopter entre les deux tours. Elle fait campagne à vélo et pour elle aussi, la priorité est de donner une nouvelle vie au centre-ville en ayant une politique très volontariste.
Plus d'informations et les interviews des candidats dans le reportage de Bruno Pillet et Cécile Landais :
