La Rochelle : les prélèvements d'ADN se poursuivent jusqu'à mercredi au Lycée Fénelon

Les prélèvements d'ADN au lycée privé Fénelon-Notre-Dame de La Rochelle, visant à confondre l'auteur d'un viol commis en septembre dans l'établissement ont repris ce mardi matin à 8 heures. 251 tests ont été effectués durant la journée d'hier lundi et 276 restent à réaliser d'ici mercredi.

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Au total 527 hommes, majeurs et mineurs - dont 475 lycéens, 31 enseignants et 21 autres (personnel technique ou extérieur) - sont appelés à se soumettre aux prélèvements. Cette opération est inédite dans une enceinte scolaire, la justice espère ainsi identifier l'auteur du viol d'une lycéenne le 30 septembre dernier dans les toilettes du lycée et dans le noir.


Tous les tests négatifs seront détruits

Les prélèvements doivent être transmis à deux laboratoires, afin d'établir des profils ADN puis de les comparer avec la trace, inconnue du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), recueillie sur les vêtements de la lycéenne violée.
Les résultats sont espérés sous environ un mois.
"Aucune personne ne s'est opposée" aux prélèvements lundi, a déclaré la procureure de la République de La Rochelle, précisant que la journée de mercredi serait "plutôt consacrée à la récupération" des absents des deux premiers jours, par exemple pour maladie.
Elle a aussi réaffirmé que les tests négatifs seraient "détruits", soulignant : "c'est moi qui en donne l'ordre". Cette initiative a provoqué une polémique depuis hier en particulier dans le monde judiciaire. Etait-elle justifiée et légitime ?
Isabelle Pagenelle, la procureure de la République de La Rochelle estime qu'elle n'avait plus d'autres solutions pour faire avancer l'enquête alors que le viol s'est produit il y a sept mois. Une procédure que le recteur de l'académie de Poitiers, Jacques Moret, approuve même s'il n'a pas été consulté, s'agissant d'un établissement privé sous contrat. Il affirma au micro de France 3 Poitou-Charentes qu'il faut tout mettre en oeuvre pour essayer de confondre le violeur.
La Ligue des Droits de l'Homme avait, pour sa part, émis des réserves concernant cette opération de tests systématiques dénonçant "une idéologie du suspect". 

Une cellule psychologique mise en place

A l'inverse de celle d'hier, la rentrée s'est déroulée paisiblement ce mardi sans les nombreux journalistes, caméras ou cars de régie qui stationnaient la veille à l'entrée du lycée,
La porte du lycée, actionnée lundi par un adulte qui contrôlait entrées et sorties dans l'établissement, était de nouveau ouverte mardi, permettant l'accès libre des élèves se rendant en cours. Une situation "normale" selon un groupe de lycéennes sur place.
"On entre comme on veut mais les sorties sont souvent contrôlées avec le carnet de correspondance, surtout le matin", ont-elles expliqué.
Les prélèvements ADN continuaient d'animer les conversations, surtout entre les garçons, qui se racontaient leur passage devant les 16 policiers en civil chargés des relevés.
Une cellule psychologique est en place depuis jeudi, animée par deux à trois psychologues, mais "n'a pas été énormément sollicitée" ces derniers jours par adultes ou élèves, selon la procureure.

 

Le point sur la polémique concernant l'opération de prélèvements d'ADN avec le commentaire de Sophie Goux et les interviews d'Isabelle Pagenelle, procureure de la République de La Rochelle et Jacques Moret, recteur d'académie de Poitiers.
Commentaire de S.Goux



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