Retour sur le début du procès de possibles trafiquants de drogue charentais

Quinze auteurs et complices présumés d'un réseau franco-espagnol de trafic de drogue, portant sur 4 tonnes de cannabis, comparaissent mardi et jusqu'à vendredi devant le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan. La tête du réseau présumé est originaire de Soyaux (16).

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les prévenus, tous de nationalité française, sont pour 12 d'entre eux poursuivis pour appartenance à une association de malfaiteurs, acquisition, détention, importation et transport de stupéfiants, et trois comparaissent pour leur complicité présumée.

Leur renvoi devant le tribunal correctionnel est la conclusion de plus de deux ans d'investigations des gendarmes de la brigade de recherche de Mont-de-Marsan et de la section de recherches de Pau.
Le trafic, impliquant aussi l'Espagne, aurait porté sur quatre tonnes de cannabis.
En France ce trafic à destination d'Angoulême via Mont-de-Marsan, aurait généré quelque 3,5 millions d'euros.

L'enquête, partie de la dénonciation d'un petit trafic de cannabis entre Saint-Sever et Hagetmau (Landes) en 2011, a permis de cibler à partir d'écoutes téléphoniques un couple de Morcenx qui passait ses commandes par kilos avant de les revendre à Mont-de-Marsan.
Les gendarmes ont pu progressivement remonter jusqu'à la tête pensante présumée de l'organisation française, Abdel Hak Daoudi, un Charentais de Soyaux, dans la banlieue d'Angoulême.

Une commission rogatoire internationale assurant la coopération transfrontalière à partir de l'été 2012 a ensuite permis aux enquêteurs d'établir que les trafiquants s'approvisionnaient auprès d'un dealer présumé de nationalité espagnole, Boubker Kadouri. Ils se rendaient du côté d'Almeria, en Andalousie (sud de l'Espagne), à bord de "go fast", des convois rapides utilisés par les trafiquants pour acheminer la drogue.

Après plusieurs filatures, l'un de ces "go fast" avait été intercepté, en janvier 2013 avec l'aide du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) au sud de l'A63 puis sur la rocade bordelaise. Quelque 300 kg de cannabis avaient été retrouvés dans le coffre d'une des voitures.
"Le grand fournisseur (Boubker Kadouri), qui fait manifestement partie d'une mafia n'est pas présent à ce procès. A mon avis, on a ici affaire seulement à des petits poissons, qui ont peur et ne veulent pas parler", a indiqué à l'AFP Me Pierre Blazy, avocat d'Abdel Hak Daoudi.
Le dealer espagnol a refusé de témoigner dans la procédure française, comme la loi espagnole l'y autorise. Il fait en revanche l'objet de poursuites en Espagne.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information