Demain est prévue de longue date une audience au tribunal des prud'hommes de Limoges relative au litige qui oppose le Limoges CSP à son ancien coach, le grec Panagiotis Giannakis
Le 14 juin dernier, le club avait mis fin de façon anticipée au contrat de travail de l'entraîneur. Giannakis avait accepté d'entraîner l'équipe nationale de Chine, d'où la décision prise à la fin de la saison dernière par le président Frédéric Forte.
Mais l'affaire a eu des suites judiciaires, les deux parties se réclamant mutuellement des indemnités liées au préjudice qu'elles estiment l'une et l'autre avoir subi: Limoges réclame 210 000 euros de dommages et intérêts et 7 500 euros de frais de justice. Giannakis de son côté veut obtenir près d'1 million et demi d'euros.
L'avocat du Limoges CSP parle de "cas extrême"
Maitre Dauriac, qui représente les intérêts du CSP, joint cet après-midi par téléphone, nous a déclaré que la situation était tendue, en distinguant deux affaires qui se présentent ce même jour:- dans l'affaire Giannakis contre le CSP : en milieu d'après midi, aucune pièce n'était encore parvenue à Maître Dauriac de la part de la partie adverse. Si cette situation persistait jusqu'à demain, le renvoi du procès serait alors demandé, indique Maître Dauriac.
- dans l'affaire du CSP contre Giannakis, les pièces ont été envoyées, indique Maître Dauriac. Mais pas de réponse jusqu'ici.
Ce n'est pas un comportement loyal. Ce genre de situation se produit parfois, mais nous sommes dans un cas extrême et cela peut être un élément d'audience.