Les nouvelles régions, annoncées par le Président de la République, bénéficieront de "davantage de responsabilités" et seront "la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d'emploi"
Voici quelques-unes des réactions qui retiennent l'attention après la publication de la tribune de François Hollande dans la presse quotidienne régionale ce mardi.
Réactions des présidents des régions concernées:
- Jean-Paul Denanot, Président (PS) de la région Limousin
Nos 3 régions ont déjà l'habitude de coopérer en matière universitaire...J'ai toujours souhaité que le Limousin ait une sortie vers l'Atlantique (twitter)
- François Bonneau, Président (PS) de la région Centre, est plutôt satisfait par ce projet de grande région Poitou-Charentes Centre Limousin .
Je voulais que le périmètre des régions soit respecté, il l'est. C'est un premier acquis. La région Centre est tournée naturellement vers l'Ouest. Cela a du sens. Avec ces deux régions, nous avions engagé une coopération universitaire. Cela s'inscrit dans la continuité. C'est une région qui va compter 5 millions d'habitants (...) c'est une taille suffisamment importante pour mener des politiques publiques. Un espace de taille européenne.(LCI)
- Jean-François Macaire, Président (PS) de la région Poitou-Charentes se félicitait quant à lui que "l'entité Poitou-Charentes" soit préservée même s'il peut y avoir des évolutions. Jean-François Macaire a salué, dans cette carte territoriale proposée par l'Elysée, un "point fort", celui du non-démantèlement de "l'entité Poitou-Charentes". (AFP)
"nous prenons acte que c'est un regroupement des trois régions Poitou-Charentes, Centre et Limousin, qui a été acté par le président de la République"
Autres réactions politiques:
- Dominique Bussereau (député UMP et président du conseil général de Charente-Maritime):
"Je suis choqué par la façon dont s'est décidée cette réforme, c'est-à-dire sans aucune concertation. Je n'ai jamais vu une gouvernance aussi ridicule et cela va se terminer en eau de boudin. Sur les modalités, ces grandes régions doivent s'organiser autour de métropoles à la notoriété nationale et européenne. C'est pour cela qu'il aurait fallu que Poitou-Charentes fusionne avec l'Aquitaine autour de Bordeaux. Or, on assiste à une magouille politique où les trois copains de la promotion Voltaire de l'ENA s'entendent pour fusionner Poitou-Charentes, terre de Ségolène Royal, le Limousin et la Corrèze, de François Hollande, et le Centre, terre de Michel Sapin." (dans Le Parisien)
- René Souchon , président PS de la région Auvergne
"Il y a une décision qui est prise, on va l'assumer. Ceci dit, est-ce que c'est la bonne décision? Ça ne sert à rien d'épiloguer. Moi j'ai toujours dit que je voulais préserver l'intégrité de l'Auvergne", a-t-il déclaré sur France Bleu Pays d'Auvergne
- Maurice Leroy, député UDI et président du Conseil général du Loir-et-Cher (AFP):
"Un président déconsidéré, isolé et affaibli vient de concocter dans la précipitation et l'improvisation une réforme territoriale bâclée". Le regroupement Centre-Poitou-Charentes-Limousin apparaît à tous comme un non-sens"
- François de Rugy, co-président des députés écologistes (AFP)
Imaginer qu'on va aller de Dreux, quasiment en grande banlieue parisienne, en tout cas dans le bassin parisien, jusqu'à Royan, dans l'estuaire de la Gironde, ça c'est quand même quelque chose auquel personne n'avait pensé!", a-t-il ironisé au sujet de la future région Centre-Poitou-Charentes-Limousin.