Dans les zones touchées par les violents orages et la grêle, l'heure est maintenant aux constats en vue de se faire indemniser par les assurances. Dans quelles conditions, les dégâts pourront-ils être remboursés, un petit guide de la démarche à suivre.
Si la commune n'est pas déclarée en zone de catastrophe naturelle, ce qui semble vouloir être le cas, les personnes sinistrées doivent éplucher leurs
contrats d'assurance habitation multirisques ou appelez directement leur assureur pour savoir si elles ont une garantie en cas de tempête ou intempéries. Dans le cas inverse, les travaux de réparation seront à leur charge.
La majorité des contrats multirisques couvre ces dommages.
Pour les véhicules qui ont été endommagés par la grêle, les frais ne sont remboursés par les assurances que si cette garantie dommages est spécifiée dans le contrat.
Il faut faire vite pour rédiger la déclaration de sinistre
Les particuliers ont cinq jours pour déclarer les dégâts. Il est préférable de rédiger la demande d'indemnisation en donnant le plus de précisions possibles (nombre de tuiles cassées ou d'impact de grêlons par exemple) et en l'accompagnant de photos des biens après le sinistre mais aussi avant si vous en disposez. Et surtout en attendant la réponse de l'assurance ou la visite d'un agent, il ne faut faire aucun travaux de réparation même sommaires.
Une clause spéciale pour les agriculteurs
Pour les agriculteurs et les viticulteurs dont les récoltes ont pu être endommagées, ils ne seront indemnisés que s'ils ont souscrit une garantie tempête ou grêle, ce qui n'est pas toujours le cas. Certains exploitants ne peuvent pas assurer financièrement le coût de ce contrat.Les explications de Luc Barré et Romek Gasiorowski qui ont rencontré Stéphane Désert, directeur général des Mutuelles de Poitiers :