Rugby : le Stade Français étrille le Stade Rochelais

Les Parisiens en grande forme sur leur pelouse n'ont laissé aucune chance au promu rochelais en marquant sept essais. Score final 43 à 10. L'Atlantique Stade Rochelais plonge à la douzième place du classement de Top 14.

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Ce fut une dure soirée pour le Stade Rochelais qui a littéralement volé en éclats face au Stade Français à l'issue de cette 7ème journée du championnat de Top 14. Score final : 43 à 10. 

Les Maritimes, déjà largement battus lors de leurs trois premiers déplacements, à Brive (15-37), Toulon (19-60) et Grenoble (12-30),  ont encaissé pas moins de sept essais. C'est leur deuxième défaite d'affilée, après celle subie sur le fil contre Bordeaux-Bègles (26-29).
Voyez le compte-rendu de la rencontre signé Marie-Pierre Gressant.

Prochaine rencontre pour l'ASR:  samedi prochain à domicile contre l'autre promu, Lyon.

Les points de la rencontre

Stade Français : 7 essais Vuidravuwalu (9), Danty (16, 54), Papé (23), Arias (32, 58), Inu (71), 4 transformations Dupuy (23), Plisson (54, 58), Fillol (71)
La Rochelle : 1 essai Gourdon (80), 1 transformation Audy, 1 pénalité Audy (29)

 



Patrice Collazo (manager de La Rochelle) : "Je nous ai sentis très vite résignés et à côté de la plaque".
"On a été en souffrance, beaucoup trop. On souffre dans beaucoup trop de secteurs comme l'agressivité, la solidarité et l'envie d'aller de l'avant. On a fait une bonne entame mais on s'effrite trop vite. C'est un moment un peu dur pour le club. On commence à être dans le dur. Peut-être que la défaite le week-end dernier (contre Bordeaux-Bègles) nous a fait plus de mal qu'on pensait. Je nous ai sentis très vite résignés et à côté de la plaque. L'addition est ce qu'elle est. Ce score fleuve est logique. Il y a eu trop d'approximations dès l'entame. J'ai senti au bout de 10 minutes qu'on sortait du truc et que le Stade pouvait marquer sur chacune de nos erreurs. On souffre, on souffre en silence, il faut accepter, se remettre en question et trouver des solutions, C'est le boulot du coach. Ce qui m'a dérangé, c'est que collectivement on n'a pas existé".
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