Le résultat des sénatoriales en Poitou-Charentes n'est pas à l'unisson du scrutin national. La gauche fait mieux que résister, elle gagne même un siège en Charente-Maritime. Les deux sénateurs PS de Charente ont été réélus mais la droite reste majoritaire en nombre de sièges au niveau régional.
Hier la majorité du Sénat a rebasculé à droite et l'UMP Jean-Pierre Raffarin, largement réélu dans la Vienne, brigue pour la seconde fois la présidence de la Haute Assemblée. La droite est aussi largement majoritaire en Poitou-Charentes avec six sénateurs alors que le PS ne comptabilise que trois sièges, c'es tout de même un de plus que lors du précédent mandat.
La Charente reste à gauche
Contre toute attente, il n'y a pas eu d'alternance en Charente où les deux sénateurs PS conservent leur poste. Nicole Bonnefoy a été réélue dès le premier tour de scrutin. Michel Boutant, également président du conseil général, a dû en passer par un second tour et a finalement gagné avec 100 voix d'avance sur son adversaire l'UDI Jérôme Sourisseau.
Un sénateur socialiste en Charente-Maritime
La Charente-Maritime, le département le plus peuplé de la région, est le seul en Poitou-Charentes à élire trois sénateurs et à appliquer désormais le scrutin proportionnel à un tour. Les observateurs annonçaient que cette modification électorale et le climat de division à droite donnaient une chance à la gauche de remporter un siège, c'est ce qui s'est produit avec l'élection du socialiste Bernard Lalande. Il a comptabilisé 28,04% des voix et créé la surprise dans ce département .Les deux têtes de liste UMP, Daniel Laurent et Corinne Imbert ont remporté les deux autres sièges en récoltant 50,80% des suffrages.
Les Deux-Sèvres et la Vienne, à droite toute
Dans la Vienne, les deux sénateurs sortants Jean-Pierre Raffarin et Alain fouché ont été très largement réélus dès le premier tour avec respectivement 59,61% et 56,89% des voix.Dans les Deux-Sèvres, il a fallu deux tours de scrutin pour élire les deux UMP, Philippe Mouiller, maire de Moncoutant et Jean-Marie Morisset, ancien président du conseil général . Ils remplacent deux autres sénateurs UMP qui ne se représentaient pas Michel Bécot et André Dulait.