Exténuées mais souriantes, les 3 rameuses sont arrivées samedi après-midi à Capbreton après 5 jours passés en mer dans des conditions tumultueuses. Stéphanie, Alexandra et Itziar ont quitté Lorient avaient quitté Lorient en Bretagne le 14 octobre pour rejoindre Capbreton dans les Landes.
Le public était venu nombreux au Port de Capbreton pour les accueillir. Un accueil chaleureux suivi de nombreuses animations autour de la protection de la planète, un sujet cher à la Fondation Princesse Charlène de Monaco qui soutient activement le projet Cap ô pas Cap et ce depuis sa création.Déjà en 2009, Stéphanie Geyer Barneix (39 ans) et Alexandra Lux (28 ans), avaient traversé l'Atlantique en paddle board entre l'île de Cap Breton au Canada et la ville de Capbreton dans les Landes. Les deux Landaises remportent alors le record de la traversée en parcourant ces 4830 km en 54 jours !
Des conditions de mer difficiles
Durant leur parcours, Stéphanie Geyer-Barneix, Alexandra Lux et Itziar Abascal ont dû faire face au vent de face, aux fortes pluies et à la houle provoquant parfois des vagues de plus de 4 mètres de haut. Elles ont enchaîné les relais dans un océan déchaîné puis le retour du soleil et une escorte de dauphins avant d'approcher la côte landaise.Regardez le reportage de Ludivine Tachon et Jean-Yves Pautrat.
Bientôt le Cap Horn
Si le temps n'a pas été clément, ce parcours maritime de 400 kilomètres entre Lorient et Capbreton, qu'elles viennent d'achever avec succès, représente aussi pour elles une répétition. C’est un tout autre challenge qui les attend en Antarctique en décembre prochain. Pour l'équipe : "Cette dernière traversée test a permis à tout l’équipage de se coordonner. Les filles ont également pu caler le rythme des relais, renforcer une nouvelle fois l’entraînement physique, tester les nouvelles combinaisons sèches et les nouveaux prototypes de planches".Une traversée de 1000 km, qu'elles pensent faire en moins de 15 jours, avec un but aussi écologique et scientifique. En effet, les trois rameuses effectueront donc des prélèvements au niveau du Cap Horn en lien avec la mission Tara 2014, qui seront ensuite analysés par le CNRS.
En savoir plus sur le projet sur le site Cap ô pas cap.
