Le groupe Pierre Fabre lance un vaste plan de restructuration qui se traduira par une réduction d'effectifs de 551 personnes d'ici à 2016. L'entreprise emploie 10. 000 salariés en France, dont 4 500 dans le Sud-Ouest. L'unité spécialisée dans la phytothérapie de St Augustin serait menacée.
Le groupe pharmaceutique a annoncé son plan de restructuration baptisé " Trajectoire 2018" ce mardi après-midi. Une restructuration de grande envergure qui devrait impacter l'unité de Saint-Augustin, implantée en 2006 aux pieds des Monédières, en Corrèze. La réorganisation porte sur la recherche et le développement avec des effectifs qui passeront de 948 à 653 d'ici 2016. Soit 272 postes suppressions de postes, dont 255 en France. Le réseau commercial est également concerné par ce plan qui marque la volonté du groupe de se recentrer sur la cosmétique au détriment de sa branche pharmaceutique, moins rentable ces dernières années.
Le directeur général de Pierre Fabre, Bertrand Parmentier assure que "l'objectif de la direction sera de limiter au maximum les départs contraints en favorisant la mobilité interne et les dispositifs de reconversions tout en compensant les emplois supprimés en R&D par des offres de reclassement".
L'entreprise réalise 56 % de son chiffre d'affaires à l'étranger. Un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros l'an dernier, en hausse de 1% en un an.
La branche dermo-cosmétique représente aujourd'hui, plus de 50% de ses revenus. Avec ce plan de restructuration, le groupe Pierre Fabre entend "sauvegarder la compétitivité de son pôle pharmaceutique en difficulté".